L’étrange monde caché de la fanfiction

Il y a dix ans, par une chaude journée d’été, une lycéenne rêvasse dans la voiture qui la ramène de vacances… (En fait je ne me souviens pas du tout si la journée était chaude ou non, mais c’était l’été, donc admettons que oui pour le contexte.) On est alors en plein cœur du phénomène Harry Potter, et d’innombrables lecteurs français attendent avec impatience la sortie du tome 5 de la célèbre série. D’autres acharnés, dont la jeune fille en question, ont poussé le vice jusqu’à se procurer le fameux tome en version originale et le déchiffrer malgré leur connaissance plutôt limitée de la langue de J. K. Rowling (c’est bizarrement l’année suivante que mes notes en anglais feront un énorme bond vers le haut). Et alors que je rêvasse dans cette voiture, mon pauvre cerveau de fan ne peut qu’imaginer scénette après scénette reprenant ces personnages et cet univers bien-aimé.

C’est ainsi que naîtra à peine quelques jours plus tard ma première fanfiction sur Harry Potter (un genre aussi appelé « Potterfiction ») : poussivement intitulée Changer le passé, cette histoire me suivra durant trois ans de personnages méconnaissables, de combats peu crédibles et d’elfes des bois qui n’avaient rien à faire là.

Car qu’est-ce qu’une fanfiction ? Rien d’autre qu’une histoire écrite par pur plaisir par un fan sur un univers ou des personnages qui l’ont particulièrement séduit. Il existe des fanfictions sur tout et n’importe quoi, peu importe le média : les livres (Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux…), les films (Star Wars, Inception…), les séries télé (Supernatural, NCIS…), les jeux vidéos (Mass Effect, toute la série des Final Fantasy…), et j’en passe et des meilleures.

Si vous découvrez tout juste le phénomène, vous pouvez vous demander : « mais ça n’enfreint pas le droit d’auteur, tout ça ? », et vous n’aurez pas nécessairement tort. C’est en fait là l’objet d’un large débat, car s’il est techniquement interdit d’utiliser les œuvres d’un autre sans son accord (excepté à des fins parodiques, si je ne dis pas de bêtises), les fanfictions ne font de mal à personne tant qu’elles demeurent un passe-temps non rémunéré. Dans la pratique, elles sont donc le plus souvent tolérées. Mais certains ne l’entendent pas de cette oreille, comme je vous l’expliquerai un de ces jours.

Puisqu’elles sont essentiellement écrites par des amateurs enthousiastes, ces histoires sont souvent de mauvaise, voire de très mauvaise qualité. Et pourtant, qu’il est plaisant de retrouver les personnages d’une série terminée pour une aventure supplémentaire, ou bien de patienter avant la sortie d’un nouveau tome ou d’un prochain épisode en lisant ce qu’un autre fan aimerait y voir se dérouler !

Je vais carrément l’avouer ici : je suis accro aux fanfictions. Accro au point que c’en est presque une drogue. Pour tout vous dire, les fanfictions revêtent pour moi le rôle que la télévision possède pour la très grande majorité des gens. Je n’ai d’ailleurs pas de télévision chez moi.

Lorsque d’aucuns veulent débrancher leurs cerveaux, ils s’installent devant une émission qu’ils savent stupide et sans intérêt, mais qui aura le mérite de les faire rire ou dériver dans une sorte de coma éveillé d’où ils fileront tout droit vers leur lit. Moi, j’écume les millions de mauvaises fanfictions qu’on trouve sur le net. Lorsque vous vous sentez d’humeur à regarder les infos, un documentaire ou un programme plus « intelligent », moi, je cherche avec application les très bonnes histoires qu’on peut parfois dénicher entre deux fics kikoolol, comme des perles parmi la boue. Après tout, je suis sûre que le ratio bonnes/mauvaises fanfictions est remarquablement proche du pourcentage d’émissions intelligentes/stupides qu’on peut trouver à la télévision. Pourquoi, alors, devrais-je m’embêter à payer une redevance ?

La différence la plus palpable entre ces deux mondes, c’est encore que bien qu’il soit très compliqué de devenir animateur télé, n’importe qui peut d’un seul clic publier une fanfiction sur Internet.

À bien des titres, c’est un avantage. Nous sommes nombreux, nous, auteurs amateurs qui avons découvert le plaisir de coucher les mots sur le papier grâce à ce merveilleux microcosme. Pendant huit ans, j’ai écrit des histoires sur mes personnages préférés, et je vous prie de croire qu’on n’exerce pas un passe-temps aussi longtemps sans s’y améliorer considérablement. Je dois ma plume actuelle à toutes ces années de loisir et de perfectionnement, et je ne reviendrais dessus pour rien au monde. Aujourd’hui encore, j’écris des fanfictions… en anglais, à présent. En 2015, peut-être manierai-je cette langue avec autant d’aisance que le français. 🙂

Mais cette facilité de partage peut aussi être un inconvénient… On trouve des trucs étranges parmi ces histoires. Des trucs bizarres. Et quand je dis « bizarres », je veux dire « bizarres ». Parfois juste stupides, parfois complètement déplacés, parfois vraiment dérangeants. Si on ne sait pas à quoi s’attendre, au début, le choc peut être assez violent. Une chose est sûre, on n’en ressort pas indemne !

Et vous, avouez ! Avez-vous déjà écrit des fanfictions ? Sur quoi ? En lisez-vous souvent ? (Nadra et Kumfu, je ne crois pas avoir vraiment besoin de vous poser la question !)

19 commentaires


  1. Aaaaaah, même si aujourd’hui j’ai décroché, je dois rendre à César ce qui est à César : c’est à la fanfiction que je dois mon BIG déclic d’écriture.

    Tes articles sont tous vraiment intéressants et pertinents, Drago !

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  2. « entre deux fics kikoolol, comme des perles parmis la boue » j’ai eu un bel éclat de rire tellement c’est vrai ! Mais on ressent quand même le plaisir de ces auteurs à écrire donc au final on ne peut pas leur en vouloir.
    Je n’ai jamais écrit de fanfiction mais j’avoue avoir déjà été tentée une fois d’écrire la suite d’une qui m’avait vraiment plût et que son auteur avait abandonné (je lui aurait demandé son accord bien sûr !). J’étais vraiment frustrée de ne pas avoir la fin et je le suis toujours xD

    Je continue de lire des fics mais pas régulièrement, disons qu’environ tous les deux mois je fais une « rechute » et passe mon temps à en lire (matin, midi sur mon téléphone et soir jusqu’à ce que je tombe de fatigue…ahem).

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    1. N’est-ce pas que ça peut être addictif ? C’est difficile de s’en détacher complètement une fois qu’on a mis les pieds dedans. C’est amusant que ça te vienne par passades, ceci dit !

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  3. L’histoire de ma vie ! XD Pas de télé, mais des dizaines de sites de fanfictions sur lesquels surfer pendant des heures… Et même en étant traumatisée à vie par certaines, je ne regrette absolument pas d’y passer toujours autant de temps. (Ne serait-ce que pour mon niveau d’anglais.) Et puis accessoirement, ça permet de rencontrer des gens très sympas. *câlin à Drago*

    A son plus haut niveau, la fanfiction n’est qu’une autre forme de réécriture, avec des codes parfois très exigeants. Si votre ambition est d’écrire une suite plausible tout en respectant le sacro-saint « canon » et en rendant fidèlement les personnalités des personnages, l’exercice s’avère extrêmement ardu et demande une grande capacité d’adaptation. En ce qui me concerne, c’est en écrivant des fanfictions que j’ai pris pleinement conscience de la nécessité de comprendre l’histoire et le raisonnement de chaque personnage, même accessoire, pour que l’intrigue garde toute sa profondeur. C’est le genre de leçon qui sert toujours une fois qu’un auteur tente de créer ses propres personnages et univers.

    Et pour les moins bonnes, l’un des grands avantages éducatifs des fanfictions, c’est d’identifier les clichés qui reviennent et les raisons de leur popularité. Sans parler des cas extrêmes, qui font relativiser beaucoup de choses. Je n’ai que très récemment osé m’aventurer du côté des fameux « kink meme » (lieux où des lecteurs/auteurs anonymes peuvent demander à leurs pairs d’écrire sur tout ce qui leur passe par la tête; et qui, contrairement à ce que leur nom semble indiquer, ne contiennent pas *que* du porno), et une chose m’a particulièrement marquée: l’ambiance hyper conviviale entre les anonymes. Même quand quelqu’un réclame une histoire complètement malsaine, tout le monde le prend à la rigolade.

    Rien que pour cet état d’esprit, les fanfictions ont leur raison d’être. Même à leur plus bas niveau, c’est un moyen d’évacuer des penchants inavouables en suivant le principe de tolérance en son sens le plus strict. Et au milieu des demandes tordues, c’est toujours touchant de voir quelqu’un se pointer timidement pour demander un dessin de câlin groupé incluant le plus de personnages possible; et toute la communauté de s’exécuter illico!

    En somme, qu’elle soit exercice littéraire, simple passe-temps ou défouloir, on trouve toujours une utilité à la fanfiction. Cette pratique existait longtemps avant internet, qui l’a simplement rendue plus visible, et existera toujours sous une forme ou une autre. Elle pose d’importantes questions sur les droits d’auteur, et ses détracteurs ont des raisons viables de s’en méfier, mais il me semble tout simplement impossible de la faire disparaître pour de bon tant que le lecteur moyen sera muni d’un papier, d’un crayon et d’un peu d’imagination.

    Il serait sans doute temps de repenser le droit d’auteur en prenant en compte les possibilités d’internet, et pas seulement pour les écrits: les téléchargements sont toujours aussi incontrôlables et l’auto-édition grandement facilitée. Il faudrait penser en termes de droits et d’innovation, mais comme nous n’avons pas fini d’explorer les possibilités du numérique, ça prendra certainement des années.

    A nous de réinventer le système! 8D

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    1. Comme d’habitude, on est sur la même longueur d’onde sur le sujet ! Tu as bien raison, c’est fou ce qu’on peut apprendre en termes de profondeur d’intrigue et de psychologie des personnages en s’efforçant d’écrire quelque chose de sérieux dans le domaine. Il n’y a pas meilleur entraînement.

      Quant au droit d’auteur, sa forme actuelle montre de plus en plus ses limites, c’est certain. Mais les juristes ne peuvent qu’explorer et légitimer ou non les voies que d’autres personnes plus inspirées leur ouvriront. Il y a encore beaucoup de place pour l’innovation sur le net !

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  4. Pareil : j’ai une télé mais je ne la regarde jamais. On ne peut pas tout faire non plus. ^^

    Concernant la fanfiction de piètre qualité souvent, j’en reviens un peu depuis que je m’intéresse aux originales sur le net, parce que j’ai l’impression que ce n’est pas si différent. Il y a un peu plus de bonnes fictions dans l’original, je pense, tout simplement du fait de la moyenne d’âge des auteurs : on trouve plus d’auteurs de plus de quarante ans dans l’ori et plus d’auteurs de moins de 18 ans dans la fanfic. Mais sinon, je crois qu’on y trouve les même projections complètes de l’auteur dans les romances, les mêmes excès dans l’érotisme, les mêmes avalanches de smileys dans les récits postés sur facebook ou skyblogs, etc.

    Tu lis encore des fanfics, alors ? + de l’original ? + des fictions en anglais ? Et je ne t’ai jamais proposé de venir sur fic is not the enemy faire des recommandations ? (ça t’intéresserait ?)

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    1. Comme tu dis, on ne peut pas tout faire ! Puisque je te suis toujours un peu sur LJ, je connais Fic is not the enemy, au moins de principe. Mais je me vois mal dégager le temps de passer y faire des recommandations, ne serait-ce que parce que je suis une lectrice très passive sur le net. La très grande majorité du temps, je ne prends même pas la peine de laisser une review aux textes que je lis – lamentable, je sais. Mais si je voulais me secouer les puces, il faudrait que je commence par là, pas par recommander la fic en espérant que quelqu’un d’autre laisse des commentaires à ma place.

      Quant à mes lectures numériques, dans 95% des cas il s’agit de fanfictions en anglais (par opposition à la fois au français et aux originales), parfois dans des fandoms assez obscurs.

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      1. Oh, il ne faut le faire que si on en a envie, de toute façon : ça reste une activité-plaisir ^^.
        D’acc’, donc !

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  5. J’avoue que depuis que j’ai mis le nez dedans, c’est presque devenu un réflexe la fanfic. Je découvre un univers qui me plait (série, film, manga, etc…) et hop, je vais jeter un coup d’oeil à ce qu’il se fait. Parfois, juste par curiosité pour voir quels sont les couples phares du fandom (il y en a toujours!) ou les thèmes abordés. Et je suis atrocement frustrée quand le fandom est désert.

    Au delà de ça, en temps qu’auteur, je trouve que c’est une bonne école, en tout cas, j’y ai clairement fait mes armes. Et si j’écrivais des originales avant de me mettre à la fanfic (sans jamais les publier sur internet – d’abord je ne savais même pas que c’était possible), je n’ai plus la même approche. Ne serait-ce que se forcer à aller au bout d’un projet (même quand il faut des mois et des mois pour y parvenir), parce que des débuts de romans j’en ai des tas qui n’iront pas plus loin.

    Et je rejoins Kumfu, pour lire beaucoup d’originale en ce moment, on retrouve des thèmes très proches de ce que la fanfic propose. J’avoue avoir un penchant pour les romances slash donc ça joue aussi dans les thématiques et clichés.

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    1. Ha ha, je fais exactement la même chose ! A peine si je ne choisis pas les séries ou les mangas que je commence selon la santé du fandom ! On a un certain nombre de points communs, dis-moi. D’ailleurs, j’ai moi aussi appris la persévérance grâce aux fanfictions. Quand on a dû abandonner deux ou trois histoires en ligne à la déception générale de nos lecteurs, ça tend à nous y faire réfléchir à deux fois avant de traiter nos projets de manière trop frivole.

      Mais oui, j’ai aussi cru voir que les originales sont un peu logées à la même enseigne. Déjà, beaucoup de gens publiant des originales en ligne aujourd’hui sont d’abord passés par la fanfiction.

      Merci pour ton point de vue !

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  6. Jamais. Ni écrit, ni lu. J’avoue que jusqu’à il y a deux ans, je ne connaissais même pas l’existence de ce phénomène. J’ai l’impression que ça a plutôt cours dans la littérature de l’imaginaire, non ? Mais je me trompe peut-être… Je connais mal la SFFF, mes univers ne sont pas de l’ordre du fantastique, même si quelques nouvelles y font une incursion et que le roman que je rédige actuellement tend vers le surnaturel…
    Je suis de la vieille école : j’ai commencé mes récits sur une machine à écrire. 😉 Internet, je n’y ai eu accès que fort tard et je reste émerveillée par toutes les richesses à y découvrir.
    Je ne me suis en réalité jamais posé toutes les questions que les « jeunes » auteurs se posent à l’heure actuelle, c’est assez fascinant. 🙂
    Quant aux fanfictions… Je ne suis ni pour ni contre. Je n’éprouve aucun besoin à changer une histoire, ni à la continuer, et si d’aventure j’imagine une fin alternative à un ouvrage, elle reste dans ma tête. Et, de l’autre côté de la barrière : je n’ai pas la prétention de supposer qu’un lecteur puisse avoir envie d’écrire une fanfic à partir d’un de mes ouvrages.

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    1. En fait, les fanfictions se concentrent beaucoup sur les univers qui passionnent les adolescent(e)s et jeunes adultes, puisque c’est essentiellement cette population qui les lit et les écrit. Dans notre génération, ça implique en effet beaucoup de SFFF, mais pas seulement – on trouve pas mal de fanfictions sur « Sherlock Holmes » ou « Orgueil et Préjugés », par exemple, grâce aux nombreux films et séries télé qui les ont fait connaître à un lectorat autrement peu porté à la découverte de classiques.

      Merci d’avoir laissé ton opinion, Olivia. La perspective de quelqu’un complètement extérieur au phénomène est toujours intéressante ! 😀

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  7. Bonsoir,
    Pour ma part j’ai plongé dans le monde merveilleux de la fanfiction il y a un peu plus d’un an et complètement par hasard. Pour l’instant je ne lis que des fictions sur Naruto. Je dois être une exception à la règle puisque j’ai aujourd’hui 46 ans et que je ne me lasse pas des méandres de l’imagination de ces auteurs. Car oui, pour moi, certains sont vraiment des auteurs, avec des histoires structurées, complexes, humaines et crédibles. Si je dis « crédibles » alors que l’on parle de manga et donc forcément de choses « hors normes », « irréelles », c’est parce que ces histoires restent crédibles dans le champ du manga.
    J’ai mes auteurs préférés comme tous les lecteurs je suppose. J’apprécie chez eux, la qualité de l’expression, la recherche du mot juste, et je dois avouer que je suis aussi assez regardante sur la qualité de l’orthographe et de la syntaxe. Car oui, il m’est arrivée (assez souvent) d’arrêter la lecture d’une fanfiction car l’écriture était abominable et que le plaisir de lire s’en trouvait trop impacté.
    La fanfiction, c’est pour moi un débordement d’imagination littéraire. Les personnages et l’histoire originale peuvent donner lieu à tellement plus de situations, d’évolution, de changement d’univers que ce que l’auteur original en a fait. Attention, je ne critique absolument pas l’œuvre originale ! Pour Naruto, Kishimoto sama a une idée précise, de ses personnages et de ce qu’ils veut en faire, et je pense que tout n’est pas qu’une question de personnages et d’histoire. Que ce soit l’auteur original ou les auteurs de fanfiction, il y a tout un panel de sentiments, d’émotions, de convictions, que ces auteurs cherchent à faire passer dans leurs écrits.
    Dans les centaines de fictions que j’ai lu sur Naruto, certains écrits m’ont fait me demander pourquoi ces auteurs n’étaient pas reconnus comme de vrais talents. Car quelques uns ont vraiment un sacré talent !
    Pour vous Dragonwing 4, votre sens de l’image est époustouflant et m’a plus d’une fois permis de visualiser une expression sur un visage, une posture ; et quel humour (je viens de relire Riders et certaines expressions continuent à me faire rire : même si Sasuke était aussi doué pour gérer ses sentiments que pour confectionner des napperons en dentelles… j’imagine tout de suite un Sasuke un crochet dans une main, une pelote dans l’autre et le regard passant de l’un à l’autre en se demandant si le crochet était un nouveau style de kunai et si la pelote servait à la strangulation !).
    Bref j’aurais beaucoup à dire sur la fanfiction, mais il faut bien savoir s’arrêter à un moment ou à un autre. Alors juste une dernière parole : la fanfiction n’est pas un écrit mineur comme beaucoup semble le penser. Certains auteurs ont vraiment des qualités d’écriture et d’imagination indéniables. Il est vrai qu’il faut apprendre à trier le bon grain de l’ivraie, mais lorsque l’on y arrive, c’est un vrai plaisir.
    Merci de votre attention et bonne continuation.

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    1. Merci pour votre point de vue très complet, Sabine ! (D’ailleurs n’hésitez pas à me tutoyer si le coeur vous en dit. Pas de chichis entre amateurs de fanfictions. 😀 ) Je suis tout à fait d’accord avec vous, il y a vraiment des perles dans ce milieu, et c’est d’autant plus admirable que la « facilité » de la création de fanfictions est à double tranchant : certes, les personnages et l’univers existent déjà, mais si on ne fait pas l’effort de coller à au moins certains aspects d’entre eux, peu importe ce qu’on crée à côté, l’histoire sera mauvaise. C’est une alchimie savante à laquelle je prends moi-même beaucoup de plaisir. Merci donc de vos compliments, ils me ravissent ! Il faut dire que l’univers de Naruto se prête très bien à cet humour un peu déjanté !

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