Neil Gaiman, la suite

Juste avant la sortie de mon roman, je vous avais présenté une très jolie vidéo de Neil Gaiman où il parlait de son rapport avec l’écriture. Il s’agissait de la première vidéo d’une série de quatre, et il me semble donc approprié de poursuivre aujourd’hui avec la seconde.

 Comme pour la précédente, je traduis ci-dessous. 🙂

Neil Gaiman – A Calendar of Tales Episode 2 from sonny adorjan on Vimeo.

There are lots of artists in the world, but there is only one you. And the only person who has your point of view is you! If you decide not to make things, all you’ve done is deprive the world of all the stuff that only you could have brought to it.
Il y a beaucoup d’artistes dans le monde, mais il n’y a qu’un seul individu qui soit vous. Et la seule personne qui ait votre point de vue, c’est vous ! Si vous décidez de ne rien créer, tout ce que vous avez fait, c’est priver le monde de tout ce que vous auriez pu lui offrir.
So I sent out my 12 questions, one every hour, for a Calendar of Tales, and I was blown away by what happened. Thousands upon thousands of people just got to throw their feelings and their thoughts out into the world. What came out of it was 12 hours of art, and it felt like a kind of art we don’t yet have a name for.
J’ai donc envoyé mes 12 questions, une par heure, pour le Calendrier d’Histoires, et ce qui s’est passé m’a stupéfié. Des milliers et des milliers de gens ont pu lancer leurs sentiments et leurs pensées au grand jour. Ce qui en a résulté, c’est 12 heures d’art, et cela ne ressemblait à aucun art connu à ce jour.
The December tales were incredibly moving. I asked « Who would you like to see again in December? ». Someone said: « I would like to meet my younger self again. I would have a lot to tell her; advice to stand fast and tall. »
Les histoires de Décembre étaient incroyablement émouvantes. J’ai demandé : « Qui voudriez-vous revoir en décembre ? » Quelqu’un a dit : « Je voudrais me rencontrer lorsque j’étais plus jeune. J’aurais beaucoup de choses à lui dire ; je lui conseillerais de tenir bon et de ne pas fléchir. »
The best part of actually writing is that certain magical moment where there is something coming out of your pen that wasn’t even there a second ago. Everything you’ve been writing up until that point suddenly magically comes together, and you… you’re flying.
Ce qu’il y a de plus beau lorsqu’on écrit, c’est ce moment magique où ce qui sort de votre stylo n’était même pas là une seconde plus tôt. Tout ce que vous avez écrit jusque-là s’assemble soudain comme par magie, et vous… vous volez.

« Si vous décidez de ne rien créer, tout ce que vous avez fait, c’est priver le monde de tout ce que vous auriez pu lui offrir. » Je trouve cette phrase très belle et très juste. Tout comme les images et la musique qui sont toujours aussi poétiques. Et l’anecdote qu’il raconte est en effet très touchante. Et vous, qui voudriez-vous revoir en décembre ?…

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