Voici un article très intéressant sur lequel je suis tombée via le blog de laracinedesmots :
Les personnes lisant régulièrement ce blog auront sûrement remarqué que j’essaie au maximum d’éviter d’employer le masculin universel (j’explique ci-dessous ce que j’entends par là). Je voudrais tenter d’expliquer pourquoi (c’est le côté théorique) et surtout comment, par quelques réflexions liées à mon parcours sur cette question et à ma pratique comme féministe, blogueuse, mais aussi comme prof de français langue étrangère. Cette pratique est en évolution constante. Alors que j’étais d’abord extrêmement réticente, je me suis habituée à ces graphies à force de lectures et d’échanges militants, et j’aurais du mal aujourd’hui à faire marche arrière.
J’avoue ne m’intéresser que de loin à la problématique de la dominance du masculin dans la langue française, mais l’auteure de ce billet expose un point de vue clair et argumenté sur la question, ainsi que des pistes concrètes et plutôt simples pour tenter d’y remédier. Cela me fait beaucoup réfléchir. Qu’en pensez-vous ?
Permaliens
Je l’avais lu à sa sortie (je trouve énormément intéressants les articles de Genre!) et ça m’a marquée, moi qui suis pourtant plutôt quelqu’un de conservateur sur le plan de l’orthographe/grammaire.
Depuis, je fais l’effort d’essayer d’écrire des choses comme « une auteure » ou « ceux et celles », parce qu’elle m’a vraiment convaincue et que, effectivement, si le changement n’entre pas dans les mœurs, il n’entrera jamais dans le dictionnaire, donc ça commence par là. ^^
Permaliens
De même, je suis très conservatrice dans mon utilisation de la langue française, mais à la lumière de sa plaidoirie je vais essayer de me montrer moins rigide. C’est vrai, je grimace devant « l’inélégance » de mots comme « auteure » ou « écrivaine », mais c’est entièrement une question d’habitude. C’est juste un coup à prendre, après tout, et puis c’est pour la bonne cause ! Je regrette vraiment qu’on n’ait pas d’article neutre comme les anglais, ce serait tellement plus pratique, ne serait-ce que dans certaines œuvres de fiction…
Permaliens
Je l’avais lu et commenté.
Pour moi, la question ne se pose même pas, je suis écrivaine, point.
Je veille toujours à la féminisation des mots, ainsi qu’à mettre un -la- devant certains substantifs qui n’ont pas d’équivalent féminin.
Depuis que j’ai lu cet article, je m’efforce de ne plus utiliser le -ils- lorsqu’il y a des femmes et des hommes.
Permaliens
Tu es un exemple à suivre, Olivia ! Je vais m’efforcer d’adopter ces bons réflexes.