Il y a trois ans, ma vie était drastiquement différente de ce qu’elle est aujourd’hui. J’avais alors un emploi stable en région parisienne, un boulot intellectuellement stimulant que j’exerçais entourée de personnes somme toute adorables, pour un salaire qui couvrait très largement mes modestes besoins.
J’étais aussi malheureuse comme les pierres. Cette existence bien rangée que j’aurais cru parfaite pour moi était devenue une prison qui m’étouffait un peu plus tous les jours. Je ne souffrais pourtant que d’une seule tragédie : je ne pouvais pas écrire.
Entre les trajets toujours plus longs pour me rendre et revenir du travail et ma propre santé vacillante, je ne trouvais ni le temps ni l’énergie d’aligner plus de quelques phrases à l’occasion. Quand j’en suis arrivée aux crises de larmes incontrôlables et aux premiers signes de dépression, j’ai dû me rendre à l’évidence : j’étais folle amoureuse de l’écriture. M’en amputer pour tenter de me couler dans le moule d’une employée ordinaire me brisait chaque jour un peu plus le cœur.
À cette époque déjà, je caressais le rêve de voir un jour mes romans publiés, de me faire un nom dans la littérature de fiction, de peut-être, qui sait, finir par en vivre. Un jour. Plus tard, dans le futur, quand le temps viendrait. C’est que j’ai toujours été une personne raisonnable, moi. Je voulais écrire, oui, mais j’entendais bien tous ces gens qui disaient qu’il était presque impossible de gagner sa croûte dans le métier. J’entendais, et j’écoutais. Et je me tenais un discours de personne raisonnable : fais des études, trouve un « vrai » boulot, et si à côté de cela tu peux vendre tes livres, ma foi, tant mieux.
Il a fallu que je fonce droit dans le mur pour comprendre que je me plantais sur toute la ligne. Je ne suis pas faite pour exercer un « vrai » boulot. Je suis faite pour écrire. Et j’ai fini par comprendre que ces « plus tard » hypothétiques et ces jolis rêves pieux d’adultes ne me mèneraient jamais à rien si je les laissais faire. À force de toujours repousser au lendemain ce que je voulais vraiment faire de ma vie, je finirais seule et ridée dans une maison de retraite sans avoir publié un seul livre. Il était urgent que je revoie mes priorités.
C’est alors que j’ai fait la connaissance d’Holly Lisle. Son cours « How To Think Sideways » a littéralement changé ma vie et ma façon de penser :
Holly est une auteure américaine qui a à ce jour publié plus d’une trentaine de romans. Peu d’entre eux ont été traduits en français, il ne serait donc pas surprenant qu’elle soit pour vous une parfaite inconnue. Mais ce n’est à vrai dire pas pour ses romans que je me suis intéressée à elle. Ou seulement indirectement.
Holly fait partie de cette caste rare et convoitée d’auteurs de fiction qui vivent de leur plume. Elle n’a jamais produit de best-sellers, mais elle s’est créée une carrière à base d’une production régulière de livres se vendant bien. Et la cerise sur le gâteau : elle enseigne les secrets de son métier. Sur son site, des milliers d’aspirants auteurs ont accès aux leçons qu’elle met à leur disposition.
C’est là que vous vous dites : « Bon, d’accord, elle nous parle de manuels d’écriture. Il en existe déjà bien assez en librairie, qu’est-ce que ceux-là ont de si spéciaux alors qu’ils ne sont même pas en français ? » (car oui, en effet, les cours d’Holly ne sont disponibles qu’en anglais) D’abord, je vous répondrais, parce que ce ne sont pas des manuels. Je vous parle de PDFs, mais aussi de vidéos, de bonus et d’exercices concrets et abordables.
Ensuite parce qu’au lieu de rester avachi·e tout·e seul·e devant votre bouquin, la majorité des cours vous donnent accès au forum où tous les autres élèves d’Holly viennent discuter des leçons, de leurs projets, s’encourager mutuellement et répondre à toutes les questions que vous pourriez avoir.
Enfin parce que le professeur n’est pas cette éminence grise intouchable qui, du haut de son statut de Grand Auteur ou de sa montagne de diplômes, prétend vous dicter comment vous devriez écrire sans se soucier le moins du monde de ce que vous, lecteur anonyme, deviendrez une fois qu’il se sera fait un peu d’argent sur votre dos. Pour commencer, Holly veut que ses élèves réussissent. Des dizaines d’entre eux sont déjà publiés et elle n’a aucune intention de s’arrêter là. Elle ne cesse de trouver de nouveaux moyens de nous aider et de nouveaux contenus bonus à nous offrir. Elle est disponible et pleine d’humour. Ses leçons sont bourrées d’anecdotes personnelles qui ne font qu’illustrer l’énorme quantité de choses qu’elle nous apprend. J’ai beau ne jamais avoir rencontré Holly, j’ai l’impression de la connaître depuis toujours.
« How To Think Sideways », qu’on pourrait traduire par « Comment penser de manière transversale », est son cours le plus long et le plus complet. Je m’y suis inscrite en 2012 et je n’ai jamais eu à le regretter. Je savais déjà écrire — ou du moins je le pensais. Holly m’a appris à écrire professionnellement. Finie la jeune fille naïve qui rêvait au conditionnel ; je suis devenue une écrivaine.
Pour savoir exactement ce que HTTS peut vous apporter, je vous invite à cliquer sur la bannière ci-dessous et à la laisser vous expliquer tout ça elle-même :
Bien sûr, ce n’est pas parce que les techniques et l’enseignement d’Holly me vont comme un gant que ce sera votre cas. Ce n’est pas grave. Tout au long des 29 semaines que dure HTTS, elle vous garantit que vous pouvez annuler votre inscription absolument n’importe quand. Vous serez alors intégralement remboursé·e pour toutes les leçons que vous n’avez pas encore reçues — voire, si vous vous y prenez tôt, même celles que vous auriez déjà lues. Autant dire que vous n’avez pas grand-chose à perdre à essayer !
Et si vous n’êtes pas encore sûr·e de vouloir lui confier votre argent, ou d’avoir le niveau d’anglais nécessaire pour comprendre les leçons, vous pouvez même vous faire gratuitement une idée des méthodes d’Holly via son cours offert « How to Write Flash Fiction That Doesn’t Suck » : 3 leçons pour apprendre à écrire des fictions de 500 mots.
Sans Holly, je crois honnêtement que je n’en serais pas là aujourd’hui. Elle a vraiment changé la manière dont j’abordais l’écriture, et je relis toujours ses conseils lorsque je travaille sur un roman. Si vous écrivez, donnez-lui sa chance. Je doute que vous ayez à le regretter. 😀
Permaliens
Tu n’as, en effet, aucune raison de douter de ton écriture, et tu finiras bien par y arriver Drago, j’en suis certaine.
Tes articles sont toujours aussi bien écrits et alléchants, malheureusement je ne maîtrise pas assez l’anglais pour pouvoir bénéficier de ces cours…
Je vais tout de même jeter un oeil sur les cours flashs, on ne sait jamais…
Et merci pour ce partage !
Permaliens
Merci à toi Aranck, je suis heureuse de te savoir toujours dans le coin ! C’est en effet dommage de se heurter à la barrière de la langue. Je me demande si les cours d’Holly ont déjà été traduits dans d’autres langages, il faudrait que je me renseigne.
Permaliens