A quoi ressemble un contrat d’édition Edilivre ?

Un lecteur du blog a eu la gentillesse de me transmettre une copie vide d’un contrat d’édition Edilivre récent. Considérant le succès de mon dernier article sur cette maison, j’ai pensé que cela pourrait intéresser plus d’une personne. En voici donc le contenu, assorti de quelques commentaires de ma part sur les passages qui m’ont interpellée.

A NOTER : Cet article a été rédigé sur un contrat de mai 2014, puis mis à jour avec un exemplaire de juin 2016. Veuillez garder en tête qu’il est possible que les contrats Edilivre aient changé d’ici à ce que vous lisiez cet article.

Article 1 – Objet

1.1 L’édition gratuite de L’OUVRAGE
L’AUTEUR confie par le présent contrat, en exclusivité, la composition, les démarches légales/référencement administratif, la distribution/référencement commercial, et l’impression à la demande de L’OUVRAGE à EDILIVRE en tous pays :
– uniquement pour les formats papier et numérique.
L’AUTEUR reste libre d’exploiter L’OUVRAGE dans tout autre format ou sous toute autre forme sans avoir besoin d’en informer EDILIVRE.
– uniquement dans la ou les langue(s) dans laquelle ou lesquelles le manuscrit de L’OUVRAGE envoyé à Edilivre a été écrit.
L’AUTEUR reste libre d’exploiter L’OUVRAGE dans toute autre langue sans avoir besoin d’en informer EDILIVRE.

1.1.1 La composition de L’OUVRAGE :
La composition de L’OUVRAGE a fait l’objet d’une entente passée entre L’AUTEUR et EDILIVRE.
L’AUTEUR a fait parvenir toutes les informations demandées, nécessaires à EDILIVRE pour réaliser la composition de L’OUVRAGE. EDILIVRE se chargera de la mise en page, de la mise au format papier et numérique et de la réalisation de la couverture de L’OUVRAGE selon le modèle d’édition d’EDILIVRE, en adéquation avec les normes éditoriales en vigueur en France.

1.1.2 Les démarches légales et le référencement administratif :
EDILIVRE attribuera trois numéros ISBN à L’OUVRAGE : un au format papier, un au format pdf et un au format epub.
EDILIVRE se chargera du dépôt légal de L’OUVRAGE auprès de la Bibliothèque Nationale de France dès la première vente de L’OUVRAGE, hors exemplaire acheté par L’AUTEUR. Ce dispositif a été mis en place en accord avec la Bibliothèque Nationale de France pour les auteurs EDILIVRE.

Mise à jour juin 2016 : le paragraphe précédent est remplacé par

EDILIVRE se chargera du dépôt légal de L’OUVRAGE auprès de la Bibliothèque Nationale de France dès la publication de L’OUVRAGE.

1.1.3 La distribution et le référencement commercial :
EDILIVRE diffusera L’OUVRAGE aux formats papier et numérique sur sa propre librairie en ligne.
EDILIVRE référencera L’OUVRAGE papier auprès des principaux libraires en ligne de son choix (dont par exemple : Amazon.fr et Fnac.com, liste non contractuelle).
EDILIVRE référencera L’OUVRAGE auprès du réseau DILICOM, base de données de gestion de commandes pour les libraires.

1.1.4 Les exemplaires promotions :
Dans le cadre d’actions promotionnelles, EDILIVRE se réserve le droit de pouvoir offrir des exemplaires de L’OUVRAGE aux formats papier et numérique, notamment aux médias, sans que ces derniers donnent droit à la rétribution de droits d’auteurs.

1.1.5 L’impression à la demande de L’OUVRAGE :
Le présent contrat ayant notamment pour objet l’impression à la demande, les parties conviennent que l’exigence de la mention d’un tirage minimum ne s’applique pas entre elles. EDILIVRE assure l’impression des livres au fur et à mesure des commandes reçues.

1.2 Les services optionnels complémentaires
Seuls les services optionnels complémentaires sont payants. Ces services sont facultatifs.

1.2.1 Les services d’édition, de conception physique et numérique :
Les services vous permettant de parfaire votre ouvrage ou de vous dégager de certaines tâches et n’étant pas décrits dans l’article 1.1.1 dudit contrat sont optionnels et payants.
Leur prix, calculé en fonction des informations fournies par L’AUTEUR, sont fixés par EDILIVRE.
En cas d’informations erronées ou incomplètes transmises par L’AUTEUR, EDILIVRE se réserve le droit de modifier ce prix.

1.2.2 Modifications du BAT (Bon A Tirer) de L’OUVRAGE :
Le BAT est réalisé par EDILIVRE. Le BAT est composé de la couverture de L’OUVRAGE au format JPEG et du manuscrit de L’OUVRAGE mis en page au format PDF. L’AUTEUR pourra apporter des modifications au BAT de L’OUVRAGE dans la limite de 3 échanges de BAT avec EDILIVRE. Au-delà, L’AUTEUR devra payer des frais d’édition à hauteur de 49 € pour chaque échange de BAT supplémentaire.
Pour chaque envoi de BAT, le fichier de modifications, celui concernant le corps de texte, ne devra pas dépasser quarante pages. Dans le cas contraire, vous devrez souscrire à une nouvelle mise en page facturée 120 € TTC. Après réception de votre paiement, nous vous demanderons d’effectuer vos modifications directement sur votre manuscrit mis en page au format Word que nous vous enverrons. Puis nous pourrons réaliser la nouvelle mise en page de votre ouvrage.
Une fois le BAT validé, votre ouvrage sera publié et il ne sera plus du tout possible de le modifier. Tout auteur souhaitant apporter des corrections post publication sera dans l’obligation de résilier son contrat de publication et de procéder à un nouveau dépôt.

Mise à jour juin 2016 : la phrase précédente est remplacée par

Tout auteur souhaitant apporter des corrections post publication sera dans l’obligation soit de s’acquitter de 200.00€, soit de résilier son contrat de publication et de procéder à un nouveau dépôt.

Première remarque : vous avez tout intérêt à ce que le manuscrit que vous envoyez soit corrigé au maximum. Pas question de tergiverser à l’infini sur les modifications de dernière minute. Et surtout, surtout : une fois que votre livre est en ligne, c’est définitif ! Si vous repérez une coquille à la page 43 trois mois plus tard, il faudra soit vous y faire, soit vous préparez à tout recommencer depuis le début. (Mise à jour juin 2016 : dans l’absolu ce n’est plus le cas, mais avec des frais de 200€ c’est tout comme…)

1.2.3 Les services concernant le référencement complémentaire, la mise en vente et la promotion de l’ouvrage :

Les services vous permettant d’améliorer la visibilité future de votre ouvrage et sa promotion, n’étant pas compris dans l’article 1.1.3 dudit contrat sont optionnels et payants. Le prix est fixé par EDILIVRE.

Article 2 – Droits liés à L’OUVRAGE

2.1 En France, le droit d’auteur est régi par le Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992. Le droit d’auteur protège la création d’une œuvre qui présente un caractère original.

2.2 En cas de décès de L’AUTEUR, ses héritiers deviennent titulaires des droits d’auteur pendant 70 ans et cela dans tous les pays. Au-delà, l’œuvre tombe dans le domaine public c’est à dire qu’elle est à la disposition de tous et peut être exploitée librement.

2.3 Les droits moraux sont inaliénables dans la mesure où ils s’attachent au respect de l’intégrité de l’œuvre, L’AUTEUR ne peut y renoncer. Ils sont perpétuels de sorte que quand l’œuvre est tombée dans le domaine public, ils subsistent et doivent continuer à être respectés.
Le droit moral se décompose en quatre attributs :
– Le droit de première divulgation : le droit pour L’AUTEUR de décider de mettre son œuvre à la disposition du public et de choisir les modes de divulgation.
– Le droit à la paternité : le droit pour L’AUTEUR de voir son nom sur toute reproduction ou représentation de son œuvre.
– Le droit au respect de l’œuvre : le droit qui vise à protéger l’œuvre de dénaturation, modification, altération, ou même simplement de la sortie de son contexte.
– Le droit de retrait ou de repentir : le droit qui permet à l’auteur de retirer son œuvre du marché.

2.4 L’AUTEUR conserve la possibilité de communiquer autour de la publication de son œuvre auprès du public par tout moyen.

2.5 La présente cession comporte pour EDILIVRE le droit de traiter, sous réserve du droit moral de L’AUTEUR, des droits suivants :
– Tout autres formats et types de publication papier et numérique : haut-de-gamme, illustrée, de poche, etc.
– Reproductions graphiques, en tout ou partie, en pré ou en post-publication, dans les médias, ou en digest, condensé, etc.
– Reproduction de tout ou partie de l’œuvre au format numérique sur tout support d’enregistrement magnétique, optique, numérique ou électronique, tant actuel que futur, et notamment les disques de stockages externes, le CD-ROM, le DVD, etc.
– Numérisation, enregistrement et reproduction de tout ou partie de l’œuvre sur les mémoires de tout appareil permettant de stocker des données numérisées tels que les disques dur d’ordinateur, les tablettes, les liseuses, les téléphones portables, etc.

Article 3 – Rémunération de L’AUTEUR

3.1 Sur les ventes au format papier :
EDILIVRE rétrocèdera à L’AUTEUR, à partir du 1er (premier) exemplaire vendu :
– 20% (vingt pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format papier réalisées sur le site EDILIVRE.com.
– 10% (dix pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format papier qui ne sont pas réalisées sur le site EDILIVRE.com.

3.2 Sur les ventes au format numérique :
EDILIVRE rétrocèdera à L’AUTEUR, à partir du 1er (premier) exemplaire vendu :
– 70% (soixante-dix pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format numérique réalisées sur le site EDILIVRE.com
– 15% (quinze pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format numérique qui ne sont pas réalisées sur le site EDILIVRE.com.

Comme je l’ai déjà dit dans l’article précédent, ces droits ne sont pas franchement extraordinaires.

3.3 Les comptes de l’ensemble des ventes seront arrêtés une fois par an, le 31 décembre, et seront payables à L’AUTEUR au cours du premier trimestre de l’année suivante.

3.4 Les rétrocessions d’une année d’un montant net inférieur à 79 euros par ouvrage ne pourront donner lieu au paiement, et seront reportées sur l’exercice suivant. Par exemple, si L’AUTEUR bénéficie de 40 euros de droits d’auteur pour l’année n, ses droits d’auteur ne seront pas payés l’année n, mais crédités par avance sur l’année n+1.

Alors ici, alerte rouge ! Kumfu m’a informée que jusqu’à récemment, Edilivre pratiquait une politique de nombre de ventes minimum : un livre devait vendre au moins 100 à 200 exemplaires avant que son auteur ne commence à toucher des droits d’édition. Ce n’est de toute évidence plus le cas, et heureusement, car cela tenait de l’arnaque pure. Sans publicité, un livre d’un auteur inconnu va difficilement se vendre à 100 exemplaires.

Seulement c’est l’article ci-dessous qui a dû remplacer cette clause, car cela revient du pareil au même ! Si vous n’atteignez pas un certain volume de ventes (inférieur à 100, soit, c’est quand même ça de pris), vous ne serez jamais payé·e. Point barre.

Sauf que là, en plus, ce ne sera pas seulement le démarrage qui sera difficile : si vous recevez un jour un chèque, les compteurs sont remis à zéro et vous devrez à nouveau faire du gros chiffre pour être payé·e.

3.5 Assiette des droits :
Les droits stipulés ci-dessus, concernant la perception de droits d’auteur, ne portent que sur les exemplaires vendus, il est précisé à toutes fins utiles qu’ils ne portent :
– ni sur les exemplaires achetés par L’AUTEUR
– ni sur les exemplaires distribués gratuitement ou à prix réduit dans l’intérêt de la promotion de L’OUVRAGE (« service de presse », « envoi à des personnalités », etc.)
– ni sur les exemplaires mis au pilon ou détruits dans un cas malheureux
Les exemplaires cédés en solde donneront lieu à des droits de même taux qu’il est indiqué ci-dessus, mais calculés sur le prix hors taxes qui aura pu être obtenu du soldeur.

Article 4 – Vente de L’OUVRAGE

4.1 L’AUTEUR s’engage à ne pas diffuser de fichier électronique de son œuvre intégrale. L’AUTEUR s’engage également à s’abstenir de céder ses droits sur l’œuvre à une autre maison d’édition sans accord préalable d’EDILIVRE.

Au cas où vous envisageriez de faire de la publicité à votre livre en fournissant une copie numérique gratuite à un blogueur pour qu’il en fasse une chronique… Pas de bol, c’est interdit.

4.2 Au titre de la distribution de L’OUVRAGE, EDILIVRE se chargera de :
– la prise de commande et l’information clients
– la facturation et l’encaissement
– la logistique d’acheminement des exemplaires commandés à l’adresse de livraison précisée par le client
EDILIVRE s’engage à assurer dans tous les cas la vente à distance de L’OUVRAGE.

4.3 Solde et pilon :
S’il juge que son stock dépasse le nombre d’exemplaires nécessaires pour répondre aux demandes courantes d’achat, EDILIVRE pourra se défaire à tout moment des exemplaires neufs en excédant soit par leur mise au pilon, soit par leur vente en solde au prix qu’il pourra en obtenir.

Article 5 – Prix de vente de L’OUVRAGE

5.1 Le prix de vente public est fixé par EDILIVRE. Il est convenu que les frais de port seront à la charge du client final. L’absence d’accord sur le prix de vente public est un motif de résiliation du présent contrat. En cas de résiliation due à une absence d’accord sur le prix, L’AUTEUR devra rembourser les frais éditoriaux engagés par EDILIVRE d’une valeur forfaitaire de 450 (quatre cent cinquante) euros (cf. Article 9).

Aïe ! 450 €, rien que ça ! Ici j’encourage vraiment tout auteur à jeter un œil au catalogue d’Edilivre et à constater les prix pratiqués chez eux. Si vous ne pensez pas pouvoir accepter que votre livre soit vendu dans cette gamme de prix, ne vous engagez pas dans une démarche Edilivre.

5.2 EDILIVRE garantit à L’AUTEUR des tarifs préférentiels et dégressifs du prix de vente public TTC pour l’achat de L’OUVRAGE. Ces réductions peuvent aller jusqu’à 40% du prix de vente public TTC.

Ou pas. Le seul témoignage que j’ai reçu sur le sujet faisait état d’une réduction de 10%, sachant que ces exemplaires achetés par l’auteur ne donnent pas lieu à une perception de droits d’auteur (article 3.5), lesquels se montent normalement à 20% sur leur site. Où sont passés les 10% restants ? Dans la poche d’Edilivre…

Article 6 – Respect de la propriété intellectuelle

6.1 L’AUTEUR déclare expressément disposer des droits cédés par le présent contrat et précise que L’OUVRAGE n’a fait l’objet ni d’un autre contrat encore valide, ni d’un droit de préférence consenti dans le cadre de l’article L.132-4 du Code de la Propriété Intellectuelle. Il garantit également la jouissance des droits cédés à l’Editeur contre tous troubles, revendications ou évictions quelconques.
A ce titre, L’AUTEUR garantit formellement que son oeuvre ne contient rien d’illégal ou contrevenant aux droits d’un tiers ou qui puisse tomber sous le coup des lois notamment relatives à la diffamation, l’injure, la vie privée, le droit à l’image et tous droits de la personnalité, et la contrefaçon, cette garantie étant une condition essentielle et déterminante du contrat.
L’AUTEUR certifie notamment que l’OUVRAGE ne contient aucun emprunt à une oeuvre susceptible d’engager la responsabilité d’EDILIVRE : s’il a inséré dans son manuscrit des oeuvres dont il n’est pas l’auteur (illustrations, cartes, photographies, citations…), il s’engage à obtenir les autorisations nécessaires à leur reproduction, à les mettre à la disposition d’EDILIVRE et garantit EDILIVRE contre tous troubles, revendications ou évictions quelconques à ce titre.
De façon générale, L’AUTEUR garantit EDILIVRE contre tout trouble, revendication ou éviction quelconques qui pourraient porter atteinte à la jouissance normale de ses droits et, en cas de procédure, assumera les frais judiciaires et parajudiciaires pour son compte et le compte d’EDILIVRE.

6.2 L’AUTEUR s’engage à ce que L’OUVRAGE ne constitue pas un plagiat. L’AUTEUR s’engage à ce que le contenu de L’OUVRAGE ne soit en aucun cas contraire aux bonnes moeurs ou diffamatoire, et ne contienne ni élément publicitaire ni élément de nature à nuire à l’exploitation.

Article 7 – Litiges et cession de contrat

Le présent contrat est soumis à la loi française. Tout litige né de l’interprétation ou de l’exécution du Contrat sera soumis au droit français et à la compétence exclusive du Tribunal de Grande Instance de Paris et de ses juridictions de recours.

Article 8 – Durée

Le présent contrat est conclu pour une durée indéterminée à compter de la date de signature du contrat. Chaque partie pourra y mettre fin en observant un préavis de 3 (trois) mois à date de réception de la lettre recommandée avec accusé de réception.

Article 9 – Résiliation

9.1 En cas de manquement par une partie à ses obligations contractuelles, non réparé dans un délai de 30 (trente) jours à compter de la réception d’une lettre recommandée avec accusé de réception notifiant les manquements et adressée par l’autre partie, cette dernière pourra résilier le contrat sans préjudice de tous les dommages et intérêts auxquels elle pourrait prétendre.

9.2 En cas de rupture de contrat sur la demande de L’AUTEUR avant la publication du livre ou en cas de rupture de contrat sur la demande de L’AUTEUR pendant les 8 (huit) premiers mois de mise en ligne et de mise en vente de L’OUVRAGE, le remboursement des frais éditoriaux engagés par EDILIVRE d’une valeur forfaitaire de 450 (quatre cent cinquante) euros sera demandé à L’AUTEUR.

Re-aïe. Mieux vaut être vraiment sûr·e de ce que vous voulez si vous signez ce contrat ! Il faudra ensuite attendre un bon moment avant de pouvoir rompre l’accord sans vous ruiner.

9.3 En cas de rupture de contrat de la part de L’AUTEUR, celui-ci ne pourra prétendre recevoir ses droits d’auteur si ceux-ci sont inférieurs à 79 euros.

Un dernier petit article plutôt sournois à l’aune de tout le reste. Décevant, mais guère surprenant.


En conclusion

J’espère que cet article vous aura aidé à y voir plus clair. Pour ma part, voici ce que j’en retire :

  1. Edilivre n’est pas là pour vous aider à gagner de l’argent.
  2. Edilivre n’est pas là pour vous aider à gagner de l’argent.
  3. Edilivre n’est pas là pour vous aider à gagner de l’argent.

En fait, Edilivre serait très heureux de ne jamais avoir à vous payer. Parce que bon, faut pas déconner : ils vous éditent gratuitement, c’est déjà bien.

Si vous êtes d’accord avec la phrase précédente, pas de problème, lancez-vous. Il paraît que leurs livres sont de bonne qualité. Si vous souhaitez simplement tenir votre œuvre entre vos mains et en faire cadeau à vos amis et votre famille, ça me semble être une bonne manière d’atteindre vos objectifs en laissant Edilivre s’occuper de la partie la plus contraignante du boulot.

Mais si, comme moi, vous pensez que tout travail mérite salaire, je vous conseillerais d’aller voir ailleurs. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire. Si vous êtes prêt·e à mettre la main à la pâte pour la mise en page et tout le reste, envisagez plutôt des imprimeurs comme Lulu ou Create Space. Pour ma part, c’est cette option que j’ai préférée pour Le Dragon blanc.

Mise à jour du 4 octobre 2014 : L’équipe Edilivre a réagi à cet article dans les commentaires ci-dessous. N’hésitez pas à lire leur réponse du 2 octobre.

94 commentaires


      1. j’envisage de faire déposer une plainte pour tromperie par un des avocats de la CGT, car après tout, nous sommes des travailleurs. Cette société n’est même pas dans la nomenclature (5811Z) des éditeurs. Donc, c’est un commerçant qui se fait passer pour un éditeur en squattant la toile de ses annaonces. Le contrat est tout ce qu’il y a de plus flou et de plus trompeur! Il promet beaucoup et ne donne rien, en plus il envisage de baisser le prix des livres et il faut repayer pour en bénéficier, c’est plus que de l’arnaque!
        bien à vous

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        1. Bonjour. J’ai contacté Edilivre pour faire éditer un manuscrit auto biographique. Je n’attendais rien de leur part, en dehors d’un prix intéressant pour quelques exemplaires que je réservais à ma famille et quelques amis. J’ai reçu un mail de félicitations, me précisant que mes écrits avaient été sélectionnés par un comité de lecture.
          « Ci-joint un contrat à signer et à renvoyer au plus vite. Des erreurs et fautes d’orthographes peuvent perturber vos futurs lecteurs…..nous proposons le service correction….Pour info je suis une ancienne prof de Français, les fautes logiquement je n’en fais pas ! Puis promotions du livre, le tout payant bien entendu J’ai tenté et souscrit à plusieurs propositions. Résultat zéro pointé. Mis à part mes ventes directes. Puis nouvelle promo, nous garantissons 50 000 visuels. J’essaie, résultat
          52 000 personnes ont vu la publicité de mon livre, 7 ont cliqué sur l’annonce, 7 ont aimé. Les résultats sont très bons, 100/100 positif !!! De qui se moque t’on ?

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        2. Je tiens à vous remercier pour vos articles et commentaires. Grâce à vous j’ai pu y voir plus clair sur le contrat que me proposait Edilivre. Je n’y croyais pas beaucoup, au moins maintenant je suis fixée. Courage à ceux qui recherchent des maisons d’édition fiables !

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  1. Argh la juriste en moi trépigne et… *chut Dodo !* Je veux seulement dire que ce n’est pas parce que ce contrat est utilisé qu’il est parfaitement légal. Soyons francs, un bouquin vendu par Edilivre, si les droits d’auteurs sont trop faibles il y aura toujours moyen de demander au civil une révision du prix (des droits) pour ré-équilibrer le contrat. On clairement dans un contrat destiné à des auteurs qui veulent vendre de toutes petites quantités (100 exemplaire de marge avec réinitialisation du compteur à chaque paiement…) Ahah, ils profitent seulement sur la vague de jeune écrivains qui se renouvelle à chaque promo du BAC xD (c’est une manière comme une autre de faire du profit cela dit).

    Merci de ce partage d’ailleurs, je suis assez amusée de lire certaines clauses assez limites.

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    1. Les jeunes écrivains ne sont pas les seuls concernés, loin de là. Beaucoup d’auteurs amateurs ont encore la mentalité « tout me va du moment que je suis publié·e »… Et si c’est leur point de vue, après tout, ça les regarde…

      Mais ravie d’avoir distrait ta juriste intérieure ! 😀

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      1. Ce à quoi je te réponds : ils n’ont qu’à mieux se renseigner, nah !
        8D on a dit juriste ! Qui n’est pas synonyme de gentille.
        D’un certain côté j’admire toujours ta manière de travailler, tu te renseignes beaucoup et tu t’assures de ne pas mettre les pieds n’importe où.

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        1. Haha, c’est vrai que j’ai cette tendance persistante à chercher les petites lignes sur les contrats… Même si ça prend du temps, mine de rien.

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  2. Bonjour à tous,

    Merci de l’attention que vous portez à Edilivre.
    Nous nous permettons de réagir en toute légitimité face à vos remarques.
    Notamment « En fait, Edilivre serait très heureux de ne jamais avoir à vous payer. Parce que bon, faut pas déconner : ils vous éditent gratuitement, c’est déjà bien. »

    Sachez qu’en 2013, Edilivre a reversé plus de 83 000 € de droits d’auteur.
    Nous sommes au contraire très heureux de reverser des droits d’auteur, cela signifie que les livres que nous publions se vendent auprès des lecteurs.
    Nous vous invitons à lire cet article :
    http://www.edilivre.com/communaute/?p=47588

    Ce n’est pas parce que nous proposons une publication gratuite aux formats papier et numérique qu’elle ne nous coute rien. Chaque auteur publié gratuitement entraine des frais que nous prenons à notre charge car nous faisons un pari sur chaque auteur.

    Nous restons à votre disposition si vous avez des questions au 01 41 62 14 40 ou par mail à client@edilivre.com

    Chaleureusement,
    L’équipe Edilivre

    Répondre

    1. Bonjour,

      Merci à vous d’être venu réagir sur cet article. (Je m’excuse du délai de validation de votre commentaire, j’étais indisponible ces derniers jours.) La meilleure façon pour quiconque de s’informer est de confronter deux points de vue différents, et à ce titre l’article que vous citez est intéressant. Il me semble que votre maison s’inscrit de plus en plus dans une démarche de transparence, ce qui vous fait honneur.

      Je vous souhaite une bonne continuation.

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    2. Vous allez finir part nous faire avaler des couleuvres .Vous êtes vraiment très fort.

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  3. Bonjour,
    Je trouve ton article assez peu pertinent sur certaines questions. Edilivre éditant gratuitement, depuis le manuscrit jusqu’au format papier, je n’ai personnellement rien contre le fait qu’ils se rémunèrent sur les 100 premiers ouvrages vendus : comme tu l’as dit, tout travail mérite salaire.
    Chez d’autres maisons d’édition, les frais peuvent s’échelonner jusqu’à 2000 euros, et encore, seulement si tu connais untel ou que tu es le fils de machin dans de nombreux cas.
    Je trouve que certains de tes arguments sont vraiment de mauvaise foi : oui, Edilivre propose des formats de couverture payants et d’autres services notamment de promotion, mais tout cela n’est qu’optionnel.
    L’autre question à se poser est : écrit-on pour gagner de l’argent ? Etant bien connu que le seuil de sélection d’Edilivre étant bien moins « drastique » que pour d’autres maisons d’édition, j’espère ne choquer personne en affirmant que parfois, il faut laisser son ego de côté, savoir être modeste et se contenter de ce que l’on a. Les grands auteurs qui vivent de leur plume n’éditent pas chez Edilivre : en même temps, ils paient l’édition de leur bouquin car ils savent qu’il y aura des achats en retour.
    Un des nombreux autres reproches envers Edilivre concerne le fait qu’ils n’assurent pas la promotion de leurs auteurs : une promotion, ça coûte très cher. Si on croit assez en son bouquin, on peut très bien choisir à titre personnel d’en faire la promotion seul, d’aller à des salons du livre, de diffuser au maximum son livre. Alors, certes, on n’est pas pris par la main. Non, on n’est pas Amélie Nothomb, il faut se démmerder pour faire vendre son livre, Edilivre n’est qu’un tremplin, mais je connais des gens qui en ont fait un très bon usage et qui ont pu vendre plus de 500 exemplaires. Evidemment, si vous ne faites rien, votre livre ne se vend pas, et ce ne sera pas la faute d’Edilivre.
    Certes, on est toujours tentés de ne voir que les aspects négatifs, de déceler les « arnaques ». Je ne considère absolument pas Edilivre comme une « arnaque » : beaucoup de personnes âgées, ou ayant vécu des expériences de vie, publient chez Edilivre et il ne s’agit absolument pas de « vague de jeune écrivains qui se renouvelle à chaque promo du BAC xD ». Ils ont toujours été refusés par d’autres maisons d’édition par manque d’argent ou par des critères de sélection drastiques, pourtant je trouve que ces personnes doivent avoir accès au monde de l’édition. Il y a beaucoup de jeunes aussi qui cherchent à publier, et pas seulement des lycéens écrivains ratés comme évoqué avec beaucoup de mépris dans les précédents commentaires.
    Moi-même suis en cours de publication chez Edilivre, et je n’ai à me plaindre en rien des services proposés : la transparence est totale, ils répondent rapidement et me joignent régulièrement par téléphone. Je ne publie pas pour gagner de l’argent donc je ne me plains pas des conditions financières du contrat. Je ne pense pas que mon livre soit une daube bourrée de fautes car j’ai pris soin de corriger mille et une fois mon manuscrit. Je ne me plains pas de l’absence de promotion car je compte la réaliser moi-même. C’est peut-être cette liberté soudaine qui fait peur avec Edilivre, cette nécessité de responsabilité, mais n’étant pas « fille de » il est parfois nécessaire d’agir sans l’aide de sa maison d’éditions pour se faire connaître. Comme on dit, « on n’a pas le beurre sans l’argent du beurre ». Si vous avez du talent, si vous pensez en avoir, tentez une maison d’édition plus exigeante. Ou publiez chez Edilivre et faites une promotion dynamique.
    J’ai l’impertinence de penser que quand on a du talent, on se contente des compliments de lecteurs et de la notoriété qui commence, et qu’on ne pinaille pas sur sa rémunération.
    Sinon, vous pouvez aussi éditer chez Edilivre, mais n’allez pas vous plaindre ensuite de n’être pas rémunéré à la hauteur de vos « capacités ».
    Cordialement.

    Répondre

    1. Bonjour Mélanie,
      Et merci d’avoir donné ton avis sur cet article. Je me permets de te répondre : tout travail mérite salaire, certes, mais Edilivre perçoit un pourcentage non négligeable de chaque vente sans exception – et comme leurs prix de vente sont élevés, la somme qu’ils perçoivent est respectable. Donc non, je ne vois toujours pas d’un bon œil l’idée que leurs auteurs ne soient rémunérés que par tranches de 79€ minimum, le reste demeurant ad vitam aeternam sur les comptes d’Edilivre.
      Quant aux autres maisons d’édition dont tu parles, je note que tu ne fais référence qu’à celles à compte d’auteur. Les « grands auteurs » ne paient rien du tout à leur maison d’édition, qui sont toutes sans exception à compte d’éditeur. Si tu ne sais pas ce que désignent « compte d’auteur » et « compte d’éditeur », je te conseille fortement de te renseigner.
      Ensuite, je ne crois pas avoir fait preuve de mauvaise foi dans cet article. J’ai donné mon opinion honnête d’Edilivre, basée sur un contrat que tu peux lire toi-même afin de te forger ta propre idée. C’est le deuxième article que j’écris sur eux, et j’ai déjà parlé dans le premier de leurs options payantes. Je n’ai jamais non plus nié qu’Edilivre avait son public ; simplement, je n’en fais pas partie. Il se trouve que j’écris des romans avec l’espoir d’en vivre un jour. Cet objectif n’est pas compatible avec le système d’Edilivre. Tu es dans une situation différente de la mienne, et si Edilivre te fournit exactement ce qu’il te faut, je m’en réjouis pour toi.
      Bonne continuation !

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      1. Bonsoir,
        Tous ces commentaires me laissent plus que perplexe. Je dois être bien naïve mais je viens de valider un BAT chez Edilivre pour mon « dernier né ». Je tenais à vous faire part de mon expérience en la matière. Après avoir écrit mon premier ouvrage, j’ai voulu qu’il existe physiquement pour l’offrir à mes connaissances. On écrit quand même pour être lu un tant soit peu. Après m’être renseignée auprès d’une écrivaine lors d’un salon, cette dernière m’a conseillée de le faire imprimer chez un imprimeur. J’ai donc demandé un devis. C’était en fonction du nombre de pages aussi, pour alléger le montant j’ai condensé au maximum (pas de saut de chapitres). Je lui ai envoyé mon « chef d’œuvre » par mail et deux jours plus tard je tenais en mains le livre que j’avais écrit, moi et tout ça pour la « modique » somme de 180.00 € pour 10 exemplaires (petit format – 130 pages). 18,00 € l’exemplaire quand même et sans aucune mise en page, tel que je l’avais envoyé (pas du tout dans les normes de l’édition). Je n’écris pas pour en vivre, n’est pas V. T. qui veut et je n’ai pas la prétention d’avoir pondu le Goncourt de l’année. Tout cela pour dire que je suis satisfaite des prestations d’Edilivre. Leur mise en page est à la hauteur, ils se chargent de tout le processus et le prix de vente du premier roman qu’ils ont accepté d’éditer est de 14.50 € (160 pages).
        Mon tout premier roman (celui que j’ai fait imprimer) est en cours de mise en page chez Edilivre et je compte bien leur en soumettre trois autres qui dorment dans mes fichiers. Je sais pertinemment que si je voulais en tirer quelques bénéfices ce serait à moi d’en faire la promotion. Je ne veux pas le beurre, l’argent du beurre et la crémière par dessus le marché. J’ai ouï dire que les grandes maisons d’éditions croulent sous les manuscrits qu’ils n’ont même pas le temps de lire. Ils en ont tellement, qu’ils marchent dessus ! Alors pour moi, en tout cas, cette solution me satisfait pleinement. Cordialement. Pat

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        1. Patricia ,êtes-vous une responsable de chez Edilivre ?

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          1. Merci de ce commentaire si obligeant. En tout cas, je n’ai pas laissé des milliers d’euros à ces maisons d’éditions qui fleurissent sur le net. Un article sur elles seraient, à mon avis, beaucoup plus pertinent ! Allez demander à Musso, Nothomb et Cie leurs bénéfices sur chaque livre vendu (environ 8 %). D’ailleurs, je ne comprends pas cette polémique. Je me demande pourquoi tous ceux et toutes celles atteints du syndrome de J.K.R. ne s’adressent pas aux grandes maisons d’édition ? Pat

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            1. Bonjour Patricia, les maisons d’éditions dont vous parlez sont légions et les dénoncer reviendrait à se battre contre des moulins à vent. Edilivre est un système qui n’est pas dénué d’intérêt, mais souffre encore de défauts. (Sachez d’ailleurs que je trouve bel et bien le pourcentage de bénéfices que touche un auteur publié professionnellement scandaleux.)

              Or vous en parlez comme s’il s’agissait là de nos seules options. C’est faux : il reste l’auto-édition, qui permet à l’auteur de garder bien plus de contrôle sur son ouvrage et son revenu, du moment qu’il veuille bien y mettre un peu de temps et d’effort. Puisqu’une structure comme Edilivre n’offre même pas le bénéfice de la publicité, l’auto-édition me semblera toujours être la solution la plus enviable.

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              1. hello everyone bonjour à tous le monde je m’appelle Natalie Mutzel blum je pense que Dragon à plume a raison ON veut pouvoir vivre de notre chef d’oeuvre donc le maximum de control serait l’auto édition ce sont tous des vautours je viens de protéger mon Roman snac inpi ascap en audio j ‘ai eu la chance de faire le times de l’inde et j ai un projet de films je suis pauvre et pourtant je suis l’auteur d’une grande histoire .oui je fais des fautes d ‘orthographe j ‘ai personne pour me corriger sur 300 pages je dois faire trois fautes ou dix tout au plus mais Victor Hugo en faisait on s’en fou je prime l’originalité de l’histoire les fautes edilibre peut s’en charger ,je n’aime pas le faite de ne plus pouvoir faire la promotion numérique de mon oeuvre si je signe avec edilibre ,ni même un blog je perds tout contrôle ok je suis publiée ç’est tentant mais ces nouvelles maisons d ‘éditions font peur je leur ai laissé un message il ya deux jours, leur expliquant mon désir de leur envoyer mon manuscrit et de discuter avec eux mais personne ne m’a rappelé ,Je suis franco américaine , c’est le monde des affaires et aujourd’hui un écrivain doit aussi être un chef d ‘entreprise je trouve le concept génial mais le contrat n ‘assure aucune promotion et aucune vente mais vous leur assurez beaucoup en retour ils détiennent vos droits d ‘auteurs vous êtes prisonier et perdu dans une chambre froide ils font sûrement imprimer dans les pays de l’est comme gallimard ou en indonésie un livre de trois cents pagesà imprimé coûte 5 euros bref chacun son business les amis Natalie Mutzel Blum et bonne chance à tous copyright 2015

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    2. Bonjour, moi aussi je suis éditée chez Edilivre et j’étais ravie d’être publiée, de leur organisation, de la gentillesse de leurs équipes sauf que l’absence de stock rend les délais de livraison très longs, trop longs. il devrait y avoir un moyen pour que quelques livres, au moins, soient en stock et constamment renouvelés au fur et à mesure des ventes.
      Autre hic et de taille: j’habite la Réunion. le livre se vend en librairie 27 euros ! Plus que celui de Houellbecq (Soumission est ici à 24 euros…) je fais deux dédicaces et devrais faire une promo dédicace; racheter les livres au libraire et les vendre ce jour-là 20 euros car personne ne les achètera à 27. C’est l’astuce que j’ai trouvé pour alléger le prix et pouvoir, j’espère en vendre quelques exemplaires.
      Les frais de port et les taxes douanières (octroi de mer) rendent la diffusion de mon livre CADUQUE. Non seulement je ne gagne pas d’argent mais chaque vente me côutera 7 euros!
      La solution serait une impression locale en auto-édition directe avec un imprimeur comme notre ami Dragon à Plumes dont j’apprécie le blog ou lulu.com
      . Mon contrat est exactement celui diffusé ici . Je ne pourrai le résilier que dans six mois. Dois-je attendre ou les clauses du contrat me permettent-elles de mener les deux de front?
      « L’AUTEUR reste libre d’exploiter L’OUVRAGE dans tout autre format ou sous toute autre forme sans avoir besoin d’en informer EDILIVRE ».
      Si quelqu’un sur ce blog peut m’éclairer, j’apprécierais… Merci. toutes mes idées de promotion tombent à l’eau à cause du prix dissuasif du bouquin. Et un second est à paraître dans les mêmes conditions…

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      1. Bonjour Etoiles Rouges,
        En signant ce contrat, tu leur dois malheureusement l’exclusivité sur l’exploitation du livre en formats papier et numérique, tant que c’est en langue française. A moins que tu ne fasses traduire ton ouvrage ou ne choisisse d’en faire un audiolivre, tu es coincée jusqu’à pouvoir résilier. Est-il déjà trop tard pour que tu évites de t’engager là-dedans pour ton second livre ?
        Pour moi, il est clair que des imprimeurs comme Lulu ou CreateSpace sont bien plus avantageux que le système d’Edilivre. Ne serait-ce que parce que c’est à l’auteur de fixer le prix d’achat des livres…
        J’ai peur de ne pouvoir te souhaiter que de la patience pour réussir à sortir de cette impasse.

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        1. Merci de la promptitude et de la clarté de ta réponse. Si j’ai bien lu, l’exclusivité est donnée tant que dure le contrat lequel peut être résillé sans frais au bout de huit mois. Je vais ,en attendant, dresser liste des libraires qui accepteront mes livres en auto-édition. Je peux aussi en faire imprimer quelques-uns à titre personnel et les faire partager à titre gracieux par les amis. Cela me reviendra moins cher que de les acheter à Edilivre.
          Courage à toi dans ce parcours de combattants dans le monde de l’édition! J’ai lu un excellent article à ce sujet sur le site d’Arnaud Delavaud auto-éditeur lui aussi.
          Chaleureuses pensées et tous mes vœux de succès!

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          1. Merci, je t’en souhaite tout autant ! Et merci de m’avoir indiquée le blog de Thibault (plutôt qu’Arnaud, il me semble ?) Delavaud, j’y jetterai un coup d’œil à l’occasion.

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      2. vous tournez tous dans un cercle vicieux..Pour moi,il faut crever l’abcès une fois pour toutes :On pourra faire confiance à Edilivre ou non?Est-il honnête ou non?Tous vos arguments -bien tournés d’ailleurs-ne peuvent me donner l’assurance dont j’ai besoin..Il fallait trancher et dire en toute honnêteté ce que vous en pensez

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        1. Confiance? Ce mot n’a pas de sens pour moi : Edilivre remplit sa mission, les conditions sont transparentes. Cela te convient ou pas. C’est un compromis entre les imprimeurs-publieurs comme « book on demand », Lulu, The Book Edition et bien d’autres dans lesquels l’auteur est auto-éditeur. Il faut envoyer les fichiers bons pour l’impression. On paie l’impression et on est libre.
          Chez Edilivre, il y a un contrat d’exclusivité, ce sont eux qui fixent les prix et l’auteur achète ses livres au prix de vente et pas uniquement aux frais d’impression. il ont un comité de lecture, très souple, mais ils sont censés ne pas publier n’importe quoi… Ils gèrent la mise en page, les démarches , la diffusion sur certains sites. En ce sens ils ont un comportement de véritable éditeur.
          Bref, je pense qu’Edilivre, au niveau du marché, comme un imprimeur classique, vit sur le fait que les auteurs achètent leurs livres et c’est sûrement l’essentiel de leur clientèle. D’autre part, en tant qu’éditeur si par hasard un livre est bien vendu , au contraire d’un imprimeur, il en encaisse les bénéfices (moins les royalties de droit d’auteur, évidemment.) C’est bien joué, mais pour combien de temps? Ne nous faisons aucune illusion sur la notoriété et la diffusion de nos œuvres. Dans ce cas, l’illusion envolée, pourquoi ne pas passer à l’autoédition ?Je n’ai pas encore essayé… Le monde de l’édition est en plein chambardement…il y a maintes possiblités. A toi de voir ce qui te convient le mieux.

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    3. Je suis personnellement d’accord avec vous. Ce ne sont pas des éditeurs mais plutôt des commerciaux, je viens par expérience d’en subir les conséquences.Toutefois en plus du fait qu’ils éditent gratuitement, on peut participer totalement aux corrections. Et l’édition, toutefois en ce qui me concerne, est belle. Ecrire pour gagner de l’argent dans ces conditions là, ne peut être un but. Si vous souhaitez être lue, alors, il faut s’engager, faire la promotion vous même, et porter votre ouvrage à bout de bras. Le bouche à oreille fonctionne également pour un bon départ. Les obstacles rencontrés guideront votre route,

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    4. Un auteur ne paie pas un éditeur – un vrai – pour être édité. Au contraire, il peut obtenir un à-valoir sur les ventes.

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      1. bonjour à tous! Benoît Danzin, auteur de quatre livres, dont deux publiés par Edilivre. J’ai rompu les contrats. Je viens de relire les 7 pages du contrat et je ne trouve nulle par le fait que les 100 premiers exemplaires ne font l’objet d’aucune rémunération. Par contre, à la page 1 et au bout de la page, il est noté (1.1.3) qu’édilivre référencera l’ouvrage auprès des principaux libraires en ligne de son choix (dont par exemple: Amazon.fr (le seul à commander et présenter un exemplaire de votre travail) et la Fnac com, liste non contractuelle! Edilivre référencera l’ouvrage auprès de dilicom…etc. C’est là où se trouve la tricherie et l’équivoque! le reste n’est que du baratin inutile destiné à vous emberlificoté avec un coté très sérieu du contrat. Qui relève l’anomalie de parler de pilonnage des invendus, alors que l’imprimeur fait à l’unité et à la demande? Au moins trois pages du contrat sont inutiles, mais ça fait sérieux, jusqu’au moment où vous êtes sollicité pour passer à la caisse, justement pour accomplir les termes du contrat de la première page. Ce sont des artistes dans l’art du floutage et du filoutage! Il se sont apperçu que leur prix de vente n’était pas dans le ‘marché’ et là encore il faut payer, alors qu’il suffit de changer la police d’écriture, pour imprimer moins de page. La rémunération proposée est elle même inférieure à d’autres propositions de contrat!
        à la deuxième page, ils vous embrouille encore, quand à (1.2.) ils annoncent: les services opttionnels complémentaires??? Seuls les services optionnnels complémentaires sont payants. Ces services sont facultatifs (encore heureux) mais c’est du baratin tout simplement!
        ouf! c’est dit! ça calme les nerfs.
        Dit en passant, je cherche désepérément à contacter Pierre Astier, présenté comme agent littéraire. Aucun des trois principaux n’a une adresse de messagerie opérationelle sur internet et pourtant des pages ne tarissent pas d’éloges sur leurs activités!

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  4. Bonjour, j’ai 5 romans chez EDILIVRE, et je suis satisfaite de leurs services. Mes livres se vendent bien parce que je participe à des salons et que j’ai eu la chance d’avoir des articles dans la presse (locale uniquement).

    Les livres sont de bonne qualité. Les contacts avec l’équipe sont sympathiques. Je les ai rencontré à plusieurs reprises lors de salon (Paris, Bruxelles, Epinal…)

    Vous parlez de la rémunération qui vous passe sous le nez si on arrive pas aux 79 euros fatidiques. Ce n’est pas tout à fait exact. Vous n’êtes pas payés sur l’année, mais la somme se rajoute à vos gains de l’année suivante. Exemple, en 2013, vous avez gagné 60 euros, vous les toucherez en 2014 si vous gagnez au moins 19 euros sur vos ventes. (60+19=79). Effectivement, il faut réussir à vendre une soixantaine de livres à 16 euros sur 2 ans…

    Pour moi, le fonctionnement d’Edilivre est transparent. On peut leur faire confiance. Cette maison d’édition donne une chance à des auteurs débutants de se lancer, mais il faut se bouger pour assurer la promotion.

    De là à vivre de sa plume… J’espère cette possibilité te sera offerte.

    Laurence Gaud

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    1. Bonjour Laurence, et merci de partager votre expérience. Edilivre a ses qualités et ses défauts, et tant mieux si vous y trouvez votre compte. Félicitations pour l’énergie que vous investissez dans votre promotion. Je vous souhaite une bonne continuation. 😉

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      1. Merci pour ts ces renseignements , en effet vis partagés si on lit ts ls commentaires de tous . Je dois contacter Edilivre ms je ne sais si c’est la bonne maison dédition pour mon cas : souhaite éditer 1 petit recceuil de mes poésies , quelques photos couleurs de quelques uns de ms oeuvres (tableaux qui ont 1 petite histoire ou anecdotes) pas pour être en librairie ou qu’ils ls vendre eux , je souhaite ls recevoir et ls vendre (enfin essayer ) à ds salons peinture etc connaissances . Qu’en pensez-vous? Vs pouvez me répondre en mess privée si vs le pouvez merci Eve

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    2. j’admire votre moral d’acier! mais que d’énergie et d’argent à dépenser si ce n’est pour se faire plaisir_ les salons ce sont plus les auteurs qui les organisent qu’eux_ le seul auquel j’ai participé dans l’Héraut s’est soldé par une heure de présentation dehors et une remballage d’urgence sous l’orage! personne n’a vendu 1 livre!

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      1. Bref, payez et après on verra ce que l’on peut faire pour vous (facile à retenir)

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  5. Bonjour à vous,

    Après avoir lu vos commentaires,je résumerais en disant 50/50
    Pour moi le top, c’est de s’occuper de la fabrication a la commercialisation en passant par la promotion de son livre (ce qui vous coûtera moins chère) ,car comme disait ma grande mère, « on est jamais mieux servi que par soi même « . Les anciens ont toujours la bonne parole (et qui s’avère payante ) Bise à vous

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  6. je suis auteur chez edilivre. j’ai commandé 5 exemplaires de mon livre THiam ou le voyage le 13/10/2014 que je n’ai toujours pas reçus à ce jour Est-ce qu’il est arrivé l meme chose à un
    autre auteur ?

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  7. Dirigez-vous ou renseignez-vous sur l’auto édition, vous y trouverez votre compte…

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  8. Et tous les livres édités avec l’ancienne appellation : edifree ? Que sont-ils devenus ? Je ne les vois nulle part.

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  9. bonjour à tous svp Chuuut !!! ne dites rien aux rêveurs, surtout les rêveuses sinon vous allez mettre un grain de sable dans leur cerveau et la : ils (elles) ne peuvent plus ni dormir ni écrire

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