Ces derniers temps, j’ai reçu beaucoup d’encouragements et de conseils sur ma démarche d’édition : privilégier les petites maisons, cibler celles dont les lignes éditoriales correspondent à mes romans, passer par des systèmes comme Cocyclics pour polir le texte au maximum, ne surtout, surtout pas se laisser décourager par les refus…
Ce sont tous des avis très pertinents. Mais comme, en règle générale, je ne fais jamais rien comme tout le monde, j’ai décidé de ne pas les suivre.
Enfin, je ne peux pas être la seule personne à me demander pourquoi publier ses livres devrait être aussi compliqué ?
Lorsqu’un auteur débutant termine un roman et souhaite le soumettre au public, son premier réflexe est toujours de se tourner vers une maison d’édition. Alors il envoie son bébé, plein d’espoir, et quelques mois plus tard, il reçoit un refus. Qu’à cela ne tienne, il choisit une autre maison, répète la démarche… et reçoit un autre refus. Et ainsi de suite jusqu’à : a) réception du miraculeux « oui, ça nous intéresse », ou b) épuisement de toute foi et confiance en soi (ce qui se produit beaucoup plus souvent que l’option a).
Mais même une fois le contrat signé avec la maison d’édition, que se passe-t-il ? En échange d’un modeste pécule (en moyenne, seul 7% du prix d’achat d’un livre revient à son auteur), l’écrivain perd toute maîtrise de son œuvre. Dès lors, il n’a plus son mot à dire ni sur le format, ni sur l’image de couverture, ni sur le résumé de dos, encore moins sur la façon dont le livre est commercialisé, son prix ou la publicité dont il bénéficie. Oh, certains éditeurs seront assez sympathiques pour écouter ses suggestions, mais ce n’est là que de la courtoisie. Ils n’ont aucune obligation professionnelle à prendre en compte son opinion. Si tu passes par là, Christelle, tu pourras confirmer.
Alors certes, régler tous ces détails, c’est leur métier. Mais quand écrire rapporte déjà si peu, fait-il vraiment bon dépendre ainsi des autres ?
Holly Lisle (une romancière américaine dont j’aurai l’occasion de reparler) m’a raconté cette histoire : alors que sa carrière était bien lancée, qu’elle était une auteur productive, mais peu connue, elle a sorti un roman complètement différent de ce qu’elle faisait jusque-là. Le livre abordait une intrigue et des thèmes très ambitieux. Il s’est très bien vendu – au point que le premier tirage s’est épuisé en un mois.
L’éditeur n’a pas lancé de deuxième tirage.
Pourquoi ? Ça, son histoire ne le dit pas. Il avait sans doute de très bonnes raisons économiques… Mais au bout du compte, alors qu’Holly espérait avec ce roman acquérir plus de visibilité et démarrer une série qu’elle brûlait d’envie d’écrire… elle a dû laisser tomber et passer à autre chose.
C’est ce genre de récits qui m’ont considérablement refroidie envers l’édition « classique ». Il est déjà bien assez compliqué de vivre de sa plume sans devoir subir les erreurs des autres, ainsi que les retards que prennent très souvent les chèques à destination des auteurs.
Heureusement, à notre époque, il existe une alternative. L’auto-édition est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, surtout sous la forme d’ebooks avec lesquels il devient très facile de se publier soi-même. Des plateformes de vente spécialisée commencent à se développer, comme la branche Kindle Direct Publishing d’Amazon.
Rassurez-vous, je suis loin d’oublier tous les défauts de ce mode de publication. Je ne prétends pas, loin de là, qu’une maison d’édition, ça ne sert à rien.
Le fait est que, dans le domaine de l’auto-publication, tout le travail que ces gens-là abattent en temps normal repose entièrement sur les épaules de l’auteur. Dernières corrections, mise en page, création de la couverture, mise en ligne, gestion des prix, et surtout publicité… Ce sont autant de tâches en plus que le créateur doit prendre à sa charge, autant d’heures de labeur qu’il passera à vendre et non à écrire. Et pour un résultat bien moindre, car un inconnu tentant timidement de percer le marché atteindra forcément beaucoup moins de lecteurs qu’une maison d’édition déjà bien implantée, avec son réseau de contacts parmi les librairies et la presse.
Et pourtant, pour la chance de toucher directement son public, sans intermédiaire ; de fixer ses propres prix ; de choisir quand on publie, où, et comment faire sa publicité, à qui… Pour une liberté pareille, les obstacles à franchir n’en valent-ils pas la peine ?
Personnellement, je suis convaincue que oui.
Mettons les points sur les i : je n’ai encore jamais envoyé de manuscrit à une maison d’édition. Mes romans ont participé à deux concours sans parvenir à se distinguer, mais c’est là l’étendue de mon expérience de la publication. Je veux être très claire sur ce point : je ne me lance pas dans une espèce de croisade anti-éditeurs. Ce n’est pas face à une multitude de refus que j’ai décidé que ces gens-là ne connaissaient rien à leur métier et qu’il fallait que je me passe d’eux. Mes manuscrits n’ont pas été rejetés, nulle part.
C’est donc en toute liberté que je prends cette décision : je veux m’auto-publier.
Je suis consciente que c’est un pari risqué de ma part. J’espère que vous me soutiendrez, car sans vous, je n’y arriverai pas. J’ai besoin de votre enthousiasme, de votre confiance en moi. J’ai besoin que vous parliez de moi et de ma démarche autour de vous, que vous m’aidiez à me faire connaître.
Je veux prouver que ce mode de publication peut fonctionner, qu’il a un véritable avenir. Et j’espère de tout cœur que vous voudrez bien m’aider à le démontrer ! Si vous aimez ce que j’écris, ou que mon projet vous intéresse, faites connaître ou vivre ce blog. Vous me rendrez un immense service ! Et n’hésitez pas à réagir dans les commentaires de cet article. J’ai hâte de savoir ce que vous pensez de mon pari fou !
Permaliens
Alors là, Dragon, si tu as besoin de soutien à ton auto-publication, tu peux compter sur moi.
Je serai là où il faut quand il faut et crier haut et fort ton talent pour l’écriture. En plus, si ça peut te permettre de gagner honnêtement ta vie, je ne peux que t’encourager dans ce sens.
Je comprend ta position par rapport aux maisons d’éditions ; faire sa place dans ce milieu est tellement difficile. Tenter une autre alternative et solliciter les plumes et bien d’autres, je trouve que le jeu en vaut la chandelle. Oui, il faut le faire.
Je te renouvelle mon soutien, quoi qu’il en soit.
Vef’
Permaliens
Merci beaucoup Vef ! Ton soutien me fait vraiment très plaisir et me conforte dans l’idée que c’est un risque qui vaut la peine d’être pris. J’ai bien l’intention de tout tenter pour rendre ce projet viable. Avec votre aide, je peux y arriver !
Permaliens
Salut!
Je te soutiens dans ta démarche, je rencontre à peu près le même problème dans mon métier: je suis styliste en début de carrière. Quand on est embauchés, les créations que l’on fait pour une marque ne nous appartiennent plus: elle à le droit de modifier, relancer un modèle d’une saison à l’autre sans notre accord et ce même lorsqu’on ne travaille plus pour eux. On reste anonyme par rapport à notre modèle, il leur appartient on en tire aucune reconnaissance.
Créer notre propre marque est un gouffre financier; personnellement je doute pouvoir le faire un jour.
Je pense que c’est une chance pour les auteurs littéraires d’avoir une alternative comme l’auto-publication, au moins ta création reste entièrement à toi!
Et si cela permet d’obtenir un public fidèle peut-être qu’alors on a plus de poids si on décide un jour de se tourner vers les maisons d’édition? Je ne connais pas ce milieu mais ça à l’air aussi dur que le miens.
Bon courage, il n’y a pas qu’une solution ou qu’un chemin pour réussir =)
Permaliens
Je ne connaissais rien au monde du stylisme, mais maintenant que tu en parles, je trouve ça assez scandaleux. Les droits à la propriété intellectuelle semblent n’avoir que peu d’importance dans ton secteur, ce qui est quand même un comble pour un domaine où la créativité devrait être maîtresse. Sur ce point, les auteurs sont un peu mieux logés dans la mesure où notre nom apparaîtra toujours sur la couverture du livre.
Mais quant à maîtriser sa propre œuvre, tu as raison, on est dans la même galère. Merci pour ton soutien, je vais travailler dur pour prouver qu’une autre solution existe !
Permaliens
Dans le cas où on travaille pour une marque on est payé pour leur créer des modèles donc oui c’est comme ça =) A moi de garder mes meilleures idées pour réaliser personnellement des modèles chez moi et tenter de les vendre sous mon nom!
J’espère vraiment que ta démarche portera ses fruits, je vais parler de ton blog autour de moi!
Permaliens
Je vois, c’est quand même dommage de devoir en arriver là. Merci pour la pub ! 🙂
Permaliens
Coucou ma Drago,
Même si je n’ai pas réagi de suite, j’ai suivi de près le lancement de ce blog : si tu m’y autorises, je vais le mettre dans les liens de mon site sans plus tarder ! 🙂
Ce que tu dis ici sur l’édition traditionnelle n’est pas faux : l’auteur perd le contrôle de tout un aspect de son œuvre (couverture, promotion, adaptation). Dans mon cas, j’ai de la chance puisque ces aspects-là me conviennent actuellement et que je garde le droit de promouvoir mon roman aussi à ma façon, via mon site web et mes illustrations sur internet. Je dirais que ce que l’éditeur traditionnel permet, sans que l’auteur n’ait rien à faire, c’est une diffusion d’une œuvre à grande échelle (voire hors de la francophonie s’il y a des traductions) et de participer à des salons pour rencontrer directement le public-lectorat.
Maintenant, je suis la première à penser qu’un auteur doit avoir le droit de se passer d’édition pour exister. Je crois qu’il t’est possible de te faire ta propre notoriété sur internet, de t’auto-publier, de voir avec des librairies/gazettes/bibliothèques régionales si elles ne peuvent pas t’appuyer dans ta démarche et te promouvoir. Et oui, bien sûr, voir avec les réseaux de livres numériques !
Moi la première, si tu t’auto-publies, je t’achète les yeux fermés (avec l’âge, j’ai de plus en plus de mal à lire sur ordinateur, alors tu penses bien que tes romans en papier, je les veuuuuuuuux!) et je te promeus du mieux que je peux. Car tu es une auteure que j’admire, j’adore ce que tu écris, je pense que tu as l’étoffe d’une professionnelle.
Bref, tu as mon soutien total, ma Drago ! *o*
Permaliens
Je serais ravie de figurer dans tes liens, bien sûr, maintenant que j’ai enfin un blog digne de ce nom ! Merci de continuer à me suivre, Cricri.
Je ferai de mon mieux pour envisager l’auto-publication en impression à la demande, mais, au début au moins, je risque de me concentrer sur le format numérique qui est quand même beaucoup moins cher. Maintenant, on est bien d’accord qu’avoir la chance de tenir son livre entre ses mains, c’est irremplaçable…
Je suis en tout cas ravie de te trouver ici, tes encouragements me sont très précieux. Merci beaucoup ! ♥
Permaliens
Je te suivrai jusqu’au bout du ciel ! (musique épique en fond sonore)
Eh bien écoute, même si tu te lances d’abord au format numérique, ça m’intéresse ! J’ai essayé de mettre ton roman en pdf sur ma liseuse mais c’est encore plus petit que sur ordinateur et j’ai dû renoncer… alors, je suis pas douée x’D Donc, si tu prévois un format spécialement adapté pour le numérique, je suis preneuse quand même ! Dis-moi où, quand, combien, je prends !
Oh, et noté pour le lien, je vais mettre bientôt mon site à jour, je t’ajoute dans mes sabliers ! 🙂
Permaliens
Je ne peux pas te donner de « truc » pour ta liseuse, malheureusement je n’en possède pas moi-même. Mais je vais te bichonner ça, promis !
(Jusqu’au bout du ciel ? Tu vas me faire rougir !)
Permaliens
Salut Drago!
Alors, publication ou auto-publication, éternelle question… Avec les moyens d’aujourd’hui, la seconde option se pratique de plus en plus et est grandement facilitée. Les exemples ne manquent pas d’auteurs qui ont percé de cette manière. Si tu te sens capable d’assumer toi-même tout ce qu’un éditeur pourrait faire à ta place (en particulier la publicité), et que tu es pleinement satisfaite de ton histoire telle qu’elle est rédigée, alors fonce, on est derrière toi!
Mais réfléchis-y bien. En effet, l’autre avantage d’un éditeur, c’est tout de même d’avoir l’avis d’un professionnel sur ce que tu écris. Sur internet, nous faisons toutes et tous de notre mieux pour t’aider à peaufiner tes romans, mais est-ce suffisant? Ne crois-tu pas que tu pourrais aussi profiter des conseils d’une personne dont c’est le métier d’aider les jeunes auteurs à améliorer leurs écrits?
Même si tu reçois des refus, tu recevras aussi parfois des suggestions, et cela peut t’être profitable. Et comme l’auto-publication prend beaucoup de temps, je te conseillerais d’envoyer tout de même des manuscrits aux maisons d’édition en attendant, d’abord parce qu’on ne sait jamais, l’une d’entre elles pourrait être intéressée, ensuite parce que même en cas de refus, tu pourrais profiter de leurs conseils. (Pour ceux qui ne se contentent pas d’un « ce manuscrit ne nous intéresse pas, désolés », j’entends. Mais faut pas croire, il y en a qui prennent leur boulot plus au sérieux que les autres.) Bien sûr, ce n’est qu’une suggestion.
L’autre inconvénient de l’auto-publication, c’est que tu t’attaques à un gros morceau. C’est sans doute moins dur pour les livres que pour les BDs, mais pour te donner une référence, la durée de vie moyenne sur le présentoir de la BD d’un auteur inconnu qui vient de sortir, c’est cinq jours. Après, les best-sellers prennent sa place, parce que les libraires savent que c’est ça qui part, et la nouvelle BD est reléguée aux étagères. Si le libraire n’arrive pas à la vendre, il est libre de la renvoyer à la maison d’édition, et la BD est passée au pilon.
C’est pour ça que la publicité est si importante: les nouveaux auteurs sont invisibles sans elle, et leurs livres ont une durée de vie très limitée. Heureusement, avec internet, beaucoup plus de possibilités sont offertes pour faire sa propre promotion. Si tu sais en tirer le meilleur parti (trouver un maximum de sites connus qui fassent référence à ton livre, rendre ton blog dynamique et attirant, exploiter plusieurs médiums pour la pub, etc), alors tu peux te passer d’un éditeur sans problème et tirer un meilleur profit. Mais comme tu t’en doutes, ça représente une énorme quantité de travail, de bons contacts, et une bonne part de chance.
J’espère que tout ça ne t’aura pas découragée… J’espère de tout coeur que tu vas réussir, mais je pense qu’il vaut mieux que tu saches à quoi tu t’en tenir. Dans tous les cas, la carrière d’écrivain n’est pas facile, je te souhaite donc bon courage! Et n’hésite pas si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit; une couverture illustrée par exemple. (Pour peu que le fusain corresponde à l’atmosphère que tu veux rendre. ^^; ) N’étant moi-même pas spécialement connue sur internet, je ne peux pas te faire beaucoup de pub, mais je ferai de mon mieux.
Si tu veux qu’on en discute, n’hésite surtout pas! Autant que mes quelques études en édition servent à quelque chose. Bisous!
Nadra
Permaliens
Ça fait plaisir de te voir par ici, Nadra !
Merci pour tous tes précieux avis. C’est certain que s’il y a bien une chose qu’il ne faut pas faire avec l’auto-publication, c’est s’y jeter tête baissée. Je continue d’énormément cogiter sur les moyens que je peux employer pour arriver à mes fins, et c’est vrai que je n’exclus pas d’envoyer un jour un de mes manuscrits à un éditeur (même si je ne pense pas que l’auto-publication prenne tant de temps que ça, exception faite de la publicité qui n’aura jamais de fin, bien sûr). D’abord parce que si jamais je peux publier un ou deux livres par la voie classique, ça m’aidera considérablement à atteindre un public différent et augmenter mon lectorat ; mais tu as raison de rappeler que certains éditeurs sont généreux en conseils. Le tout est d’avoir la main heureuse et de tomber sur les bons. Je suis assez confiante envers mes textes, mais avoir l’avis d’un pro serait un plus non négligeable.
Quant à la durée de vie sur présentoir, c’est une des raisons pour lesquelles je vise de prime abord les ebooks. Pas de pilon, pas d’investissement financier dans un tirage papier dont on ignore le succès futur. Le prix est également beaucoup plus bas et plus susceptible d’inciter des coups de cœur chez le lecteur. On verra ensuite pour l’impression à la demande ; quant à démarcher des librairies, je ne l’envisage pas encore.
Merci pour ton offre de couverture, je t’avoue que je pensais déjà à toi. :p Mais si je dois faire appel à toi pour un produit que j’ai l’intention de vendre, il est évident que je te paierai. On en reparlera !
Permaliens
Et juste un petit mot pour plussoyer tout de même cet avis de Nadra. ^^
L’éditrice des éditions Laska a fait un article intéressant à ce sujet, d’ailleurs, je trouve (deux articles, même).
En voici les liens, si jamais ça t’intéresse :
http://romancefr.com/comment-se-faire-editer-1-ledition-a-compte-dediteur/
http://romancefr.com/comment-se-faire-editer-2-ledition-a-compte-dauteur/
Permaliens
Je viens de lire ça, c’est très intéressant. Merci d’avoir fait passer !
Permaliens
Tu oublies le c) retravaillent et retravaillent encore leur roman et continuent à le proposer à des maisons d’éditions, souvent plusieurs années après, jusqu’à ce qu’ils obtiennent, s’ils ont de la chance, un jour ce qu’ils souhaitent. ^^
Allons-y encore pour les conseils, alors ? XD
Si tu es intéressée par l’auto-édition ou l’édition à compte d’auteur (même résultat mais moins prise de tête), il y a Atramenta qui serait très bien. Je ne m’y intéresse pas personnellement mais j’y poste en tant qu’auteur en lecture livre (ils ont un système intéressant alliant un site de publication classique : lecture libre, avec un service de publication à compte d’auteur : leur catalogie),et, à écouter ceux qui ont choisi ce deuxième système, le service est excellent, le prix dans les plus bas de ce que tu pourras trouver sur le net, les délais de livraison nickel… Et, pour ce que je peux en voir moi-même, le webmaster est ultra présent et m’a l’air vraiment sérieux et compétent.
Le lien est ici, si tu le veux : http://www.atramenta.net/
Personnellement, ce n’est pas un choix qui m’intéresserait, mais tu fais bien celui qui te semble être le bon. Et je connais des auteurs qui ont un bon succès à ce sujet. Je pense à Jean-Baptiste Messier, sur Atramenta, Sarah Agnès L., sur le même site, qui a un bon succès… Et plein d’autres. Et, au moins, pour une participation financière très réduite (moins de 20 euros, je crois, mais ça peut être plus si tu prends des options supplémentaires genre « appel à un graphiste pour faire la couverture »), tu as un résultat très propre, des conseils et déjà un mini réseau par celui des autres auteurs du site qui s’entraident beaucoup.
Permaliens
Je ne me suis pas beaucoup renseignée sur l’édition à compte d’auteur, qui a tendance à m’inspirer pas mal de méfiance (il y a vraiment trop d’escrocs, dans cette branche), mais ce que tu dis d’Atramenta a l’air prometteur. Je ne manquerai pas d’aller fouiller leur site et explorer leur offre plus en détail. Il est évident que ça m’ôterait une part de travail. Merci du conseil !
Permaliens
Coucou Drago,
Suis heureuse de pouvoir suivre tes aventures sur ton très beau blog. L’autoédition me semble fonctionner, comme tu le mentionnes des milliers de livres d’auteurs amateurs se vendent sous format électronique sur le web, je pense que la grande difficulté est de se démarquer au milieu de la foule. En poussant plus loin la réflexion, je me demande même si ce n’est pas l’avenir… Si tu prends l’exemple des Apps pour les tablettes et téléphones portables, nous sommes dans cette configuration. Des milliers d’inconnus les créent et les vendent sur des plateformes. Le monde change. Il bouge très vite, on remarque même un phénomène nouveau avec des éditeurs qui trouvent sur le web des auteurs qui se sont auto-publiés a qui ils proposent leur service. Tout dépendra de ta capacité à te faire connaitre et de l’étendue de ton réseau.
En attendant que tu avances dans tes démarches, as-tu entendu parler de Thunderclap ? C’est un système de diffusion simultanée sur le net. Voici le lien : https://www.thunderclap.it/fr cela pourrait aider à faire connaitre ton blog et éventuellement ton livre ^^
Courage !
Permaliens
Je suis tout à fait d’accord, les livres électroniques amateurs se développent à grande vitesse et je suis sûre qu’ils auront un grand rôle à jouer dans la littérature de demain. C’est à peine si les infrastructures se développent assez vite pour coller au marché. En attendant que tout ça passe du statut de chaos créatif à quelque chose de plus organisé et plus visible, comme tu le dis, le principal problème reste de se faire remarquer pour trouver son public. Ce blog va m’être primordial pour cela, donc je suis ravie que tu le trouves beau !
Je ne connaissais pas Thunderclap, je le retiens. Cependant, il me semble peu adapté au domaine français (peu d’inscrits) et au marché des livres. Mais ça vaut le coup de surveiller son évolution. Le concept est en tout cas très intéressant, je me coucherai moins bête ce soir. 😀
Permaliens
Permaliens