Edilivre : analyse d’une nouvelle forme d’édition

[Article mis à jour le 04 juin 2018]

Avec l’essor des livres électroniques, de l’impression à la demande et de l’autopublication, le net commence à regorger de maisons d’édition « différentes », des structures qui se vantent de se démarquer des dinosaures de la littérature et d’offrir de nouvelles possibilités aux auteurs en mal de publication. Certaines d’entre elles ont des discours pour le moins alléchants. J’ai voulu me pencher un peu sur elles, histoire de savoir si j’avais tort de m’acharner à faire cavalier seul pour la publication de mes propres romans.

La première de ces « maisons d’édition alternatives », comme elle se dénomme elle-même, à m’avoir tapé dans l’œil, c’est Edilivre. Il faut dire que quand on fouille un peu dans le secteur, on s’aperçoit vite qu’ils font beaucoup de publicité. Ils sont par exemple partenaires d’un petit paquet de concours de nouvelles récents, où ils offrent aux gagnants la possibilité d’éditer gratuitement leurs premiers romans.

Étudions donc l’annonce de leur page d’accueil :

Edilivre vous publie gratuitement aux formats papier et numérique.

– Edition généreuse, simple, rapide et gratuite
– Droits d’auteur imbattables jusqu’à 70% dès le 1er exemplaire et un contrat sans engagement.
– Une large distribution papier et numérique auprès des libraires et sur internet, liseuses, tablettes, smartphones…
– Faire émerger des œuvres littéraires et les promouvoir

Quand je vous disais que c’était alléchant ! Mais bien sûr, la réalité est rarement aussi belle que les vendeurs voudraient nous le faire avaler.

Creusons un peu l’histoire des « droits d’auteur imbattables », par exemple. En fouillant un peu sur le site (je leur reconnais ça de bonne foi, ils ne cachent pas les informations ; leur site est très clair et bien organisé), les droits d’auteur effectifs sont :

  • Sur les ventes papier : 20 % quand le livre est vendu sur Edilivre.com, 10 % quand il est vendu sur une autre plate-forme
  • Sur les ventes numériques : 70 % quand le livre est vendu sur Edilivre.com, 15 % quand il est vendu sur une autre plate-forme

Pour m’être penchée sur le problème depuis un moment déjà, je peux affirmer que ces droits n’ont rien d’extraordinaire.

Pour l’édition papier, Edilivre fait de l’impression à la demande. Dans ces circonstances, 20 % est un bon pourcentage ; 10 %, franchement pas si bon que ça. Quant aux ventes numériques… La plupart des plateformes de vente d’ebooks comme Amazon retiennent environ 30 % du prix de vente. Ajoutons à ça les 15 % de droits d’auteur et faisons le calcul : à moins de frais cachés, Edilivre garde 30 % du prix de vente quand l’achat est fait sur leur propre plateforme et… 55 % quand il est fait ailleurs. De quoi laisser perplexe.

Côté prix de vente, Edilivre a fait de sérieux progrès depuis la première publication de cet article. Les livres papier sont encore un peu chers, mais restent dans la gamme de prix à laquelle on pourrait s’attendre pour de l’impression à la demande, celle-ci étant par nature plus coûteuse que l’impression en gros. La vraie bonne surprise est les ebooks, qui sont à présent tous à 1,99 €, quelle que soit leur taille. Enfin un prix raisonnable pour des livres numériques !

Un gros bémol cependant : le format. Quand Edilivre offre à l’auteur plein d’espoir une publication numérique, ils l’offrent sous format PDF. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de lire un fichier PDF sur liseuse électronique, mais ce n’est pas fait pour ça. Ça fonctionne, mais c’est loin d’être la joie. Il y a des formats spécifiques pour les livres électroniques : les fichiers ePub et Mobi.

Oh, Edilivre propose bien de créer un fichier ePub de votre livre, mais cela fait partie d’une de leurs options payantes : le pack Diffusion numérique, disponible pour la modique somme de 69 €. Ce pack comprend aussi la diffusion auprès de plateformes comme le Kindle Store d’Amazon, Kobo, Chapitre.com… qui ne font donc pas partie de l’offre de base. Et je vous invite à vous souvenir des droits d’auteur très modestes auxquels vous pourrez prétendre sur ces plateformes.

Bien sûr, ce n’est pas la seule de leurs options. Par exemple, Edilivre offre la couverture… mais seulement si vous voulez une couverture très basique, avec titre, nom de l’auteur et joli logo Edilivre sur fond blanc. Pour quoi que ce soit de plus sophistiqué, il faut payer de 99 € à 149 €, selon vos goûts.

Idem pour la promotion, pour laquelle vous trouverez toute une flopée d’options payantes. Une maison d’édition traditionnelle prendrait naturellement la publicité en main, parce que les ventes de votre livre sont ce qui lui permettrait de rentrer dans ses frais. Mais Edilivre n’a pas le même modèle économique : pour que votre livre se vende, il faudra donc soit payer, soit vous occuper vous-même de la promotion.

En résumé, Edilivre propose une offre intéressante si vous pouvez vous contenter du pack de base gratuit, qui n’est somme toute pas si mal si vous n’avez pas l’intention de faire fortune avec vos écrits. Les livres sont un peu chers, les revenus d’auteur modestes, mais ils s’occupent de tous ces détails fastidieux comme la mise en page, l’ISBN, le dépôt légal, la couverture (basique) et l’impression.

Personnellement, je reste en revanche persuadée que les options ne sont pas rentables. Mais libre à vous d’utiliser ces informations à votre guise !

Mise à jour du 14 mai 2015 :

Cet article ne fait qu’une analyse succincte d’Edilivre. Pour approfondir le sujet, je vous encourage à lire :

  • les commentaires de cette page où beaucoup d’auteurs sont venus parler de leurs expériences chez eux ;
  • >> ce second article << où je dissèque un de leurs contrats d’édition ;
  • >> cet article << sur l’impression à la demande qui pourrait également vous intéresser.

Mise à jour :

Edilivre a réagi à cet article dans les commentaires ci-dessous.

226 commentaires



  1. Ah! Edilivre! Imaginez votre émotion lorsque les mérites de l’ouvrage sur lequel vous peinez depuis si longtemps sont enfin reconnus, puisque le comité de lecture de cette maison vous informe qu’elle est prête à l’éditer. Vous signez le contrat, payez près de trois cents euros pour une photo en couleur en première de couverture, une autre (toute petite) en quatrième et la version numérique.
    Cinq mois plus tard, vous recevez le premier bon à tirer…Vous découvrez alors et seulement que votre soi-disant « éditeur » a fixé le prix de vente de votre livre à un niveau tel qu’il découragera la première velléité d’un éventuel acheteur… Trente six euros cinquante pour 400 pages! Curieuse manière d’attirer le chaland! Mais c’est trop tard, le vin est tiré il faut le boire, jusqu’à la lie.
    Nonobstant toutes les précautions que vous avez prises, vous découvrez encore quelques défauts à l’ultime relecture, quelques « repentirs » : une virgule ici, une répétition qui vous parait lourde. Mais vous ne pouvez plus intervenir sur le manuscrit maintenant mis en page et au format PDF; il vous faut remplir un fastidieux tableau sous Excel en notant dans les colonnes ad hoc le texte tel qu’il figure, le numéro de la page, le numéro de la ligne, le texte tel que vous voulez le voir modifier.
    Quelques semaines plus tard, vous recevez un nouveau « BAT » à signer, mais qui comporte à nouveau des erreurs, vos instructions n’ayant pas été suivies. Nouvel aller-retour et vous découvrez alors avec stupeur lors de ce dernier échange que les modifications ont été confiées à des gens qui semblent n’avoir qu’une très vague idée de la langue française! Par exemple:
    Supposez que le texte initial d’une tête de chapitre soit : Au hasard, Balthazar- Vous demandez de mettre le nom propre en majuscules, et votre chapitre s’intitule maintenant : Mettre le nom propre en majuscules ! Ou encore: LECON D’ANGLAIS car vous ne parvenez pas à obtenir sur votre clavier le « ç » en majuscule. Vous demandez donc d’y remédier afin d’éviter une consonance fâcheuse et tout incident diplomatique avec nos voisins d’outre-Manche. Cet objectif -là au moins sera atteint, puisque votre chapitre s’intitule maintenant « mettre un c cédille à LECON »… Miracle de la délocalisation! Il faudrait en rire, mais vous avez plutôt envie de piquer une grosse colère devant tant d’incompétence.
    Finalement, votre ouvrage est édité! Mystérieusement, les initiales de certains mots ont disparu: « bonnes œuvres » est devenu  » onnes œuvres » et plus loin, la dérive a muté en « érive ». Trop tard! C’était bien la peine de peaufiner vos phrases… ; Vous commandez à l’éditeur quelques exemplaires pour vos proches: on vous consent généreusement une remise de 10%, absorbée par les frais de port. Et vous ne percevrez aucun droit d’auteur! Vous comprendrez vite que vous avez meilleur compte à passer par votre libraire préféré: sympa, il vous consentira une ristourne de 10% et vous aurez vos (théoriques) fameux droits d’auteur.
    Discutant avec l’homme de l’art, vous envisagez une promotion de votre ouvrage mais votre interlocuteur vous le déconseille : le prix de vente prohibitif est un premier obstacle, et de taille, et les délais de fabrication et de livraison en sont un second.
    Vous ne pouvez espérer sortir de l’anonymat et franchir le cercle de vos parents et amis sans faire parler de vous et de votre livre dans les journaux, la télévision régionale…à condition bien sûr d’offrir l’un de vos livres aux critiques. ce qui, compte tenu des conditions auxquelles vous pouvez les acquérir semble une option réservée aux auteurs fortunés!
    Vous aurez compris que mon expérience d’auteur chez Edilivre me laisse un goût amer et que je vais m’empresser de résilier mon contrat pour aller voir ailleurs!

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    1. Vous semblez avoir tiré le pire du lot chez eux, Pichard ! Le récit de vos problèmes de modifications sur le BAT est en effet assez gratiné… Edilivre ne devrait jamais être confondu avec une maison d’édition classique, et leurs prix de ventes sont en effet assez prohibitifs, mais on aurait au moins pu espérer d’eux qu’ils fassent un meilleur travail de peaufinage de l’ouvrage que ce que vous décrivez… Je vous souhaite de trouver votre bonheur ailleurs !

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      1. J’ai été édité chez ÉDILIVRE. Et je trouve que l’option payante pour la correction (essentielle pour moi) est un comble pour un supposé éditeur. De plus je me demande si ce n’est pas un logiciel qui fait la correction. Car quand un mot (en latin par ex) n’est pas compris, il est mis «  à la Française » d’une manière approximative. Sinon, tout ce que j’ai lu est honnête. In fine on peut dire que ÉDILIVRE est à compte d’auteur avec option ; et un plaisir d’auteur à titre gratuit.

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  2. J’ai publié un livre chez Edilivre, il y a presque trois ans. J’ai payé pour avoir une couverture et une vidéo (très bien réalisée, soit dit en passant) malheureusement, cette société (parce que ce n’est pas une maison d’édition!) est très décevante! Pour la promo, vous devez vous débrouiller seule… Cela, vous le saviez déjà, dès le départ. Vous faites donc de votre mieux pour démarcher les libraires. Mais ce qu’ils ne précisent pas, c’est que la plupart de ces derniers refusent de commander votre livre parce que même si votre ouvrage est répertorié avec un numéro ISBN, Edilivre n’a pas de distributeur et donc, en cas de non vente, les livres leur reste sur les bras. J’ai demandé pourtant à Edilivre la liste des libraires ayant déjà travaillé pour eux. J’ai fais cette liste et aucun n’a accepté!!! A moins d’acheter vous même vos livres et d’aller faire le marchand de tapis, il n’y a guère de chance pour que les ventes decollent. Pour ce qui est des salons, c’est la même chose. C’est bien gentil d’y être invité (seulement, Edilivre précise bien que les places sont limités) mais c’est encore nous, les gogos qui devons payer les frais pour le déplacement et bien entendu, l’achat des livres. Donc, tout est à perte. Le seul gagnant dans l’histoire, c’est la société qui profite de la crédulité des auteurs.

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  3. Je vais bientôt me faire éditer par Edilivre et je trouve votre discussion (qui a le mérite de proposer tous les points de vue) Je me permet donc d’ajouter qu’en faisant mes petits calculs, si je vend mon livre 21€ (pour 250 pages, c’est raisonnable non?), avec 19 ventes annuelles je peux toucher mes droits d’auteurs, ce n’est pas la mer a boire je pense. Ensuite nous sommes dans un monde connecté aujourd’hui, facebook permet de faire une bonne autopromotion. Pour moi un livre qui marche, c’est grâce au bouche à oreille, donc si il est bon, je le saurai.
    Je me demande si ce qui vous gène, ce n’est pas finalement le fait qu’ils publient presque tout ce qui leur est proposé, ça n’enlève pas, selon moi, la qualité des bons bouquins. Et si vraiment l’expérience est mauvaise, rien ne m’empêche d’aller après huit mois, de me faire humilier par les grosses maisons qui renvoient les manuscrits sans même les lire.

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    1. Solmineur, quant à moi, je ne suis pas gênée par la quasi-absence de sélection d’Edilivre. Au contraire, c’est une alternative intéressante aux maisons d’édition classiques, et même si je ne considère pas vraiment Edilivre comme une maison d’édition, c’est un outil de plus dans l’arsenal des auteurs.

      Par contre, je ne suis pas d’accord avec vous sur un point : 21€ pour un roman de 250 pages d’un auteur inconnu, ce n’est pas ce que j’appelle raisonnable. Évidemment, vous pourriez faire bien pire, mais à titre d’exemple, je vends mon premier roman de 420 pages à 18€. Et je parviens quand même à dégager un revenu de 3,50€ par livre, parce que j’ai choisi de passer par un imprimeur à la demande (Lulu, CreateSpace…) plutôt que par une entreprise comme Edilivre.

      Mais en effet, vous n’êtes pas non plus enchaîné par leur contrat. Rien ne vous empêche de les quitter si l’expérience ne vous satisfait pas.

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      1. Nous sommes donc d’accord sur la plupart des points. Après, je n’ai pas encore arrêté le prix, 21€ c’est ce que je paye (habituellement) pour un livre de cette taille. Vous pensez qu’étant inconnu, le prix doit être sensiblement plus bas? Pour moi, on ne paye pas le nom d’un auteur, mais un travail. Pour un roman de 420 pages, en tant que lecteur, y mettre 25€ ne me gène pas, si j’ai des avis positifs de la part d’autres lecteurs.
        Je n’ai cependant pas encore discuté prix avec Edilivre, je verrai s’ils m’imposent un plancher.
        Pour ce qui est le la qualité d’impression, pour avoir acheté chez eux le livre d’une amie, je la trouve tout à fait correct. Et je n’ai pas constaté de disparition de caractères comme l’a dit Pichard. Cependant, si malfaçon il y a eu, il y a des recours. Si l’impression n’est pas conforme au BAT, c’est à l’imprimeur d’assumer.

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        1. Je pense qu’un lecteur lambda hésitera toujours plus à faire confiance à un auteur inconnu qu’à un grand nom de la littérature. La bouche à oreilles aidera bien sûr, mais un prix attractif peut aussi faire une grosse différence. Je ne pense pas que tout le monde puisse se permettre de débourser 25€ pour un roman.

          Quant à Pichard, il semble avoir surtout eu de gros problèmes de communication avec Edilivre, de sorte que c’était surtout le BAT qui n’était pas conforme à ses attentes.

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          1. Eh bien je vous remercie pour ce sujet, traité avec bon sens. Je vais réfléchir du coup, pour le prix. Bonne continuation et bonne inspiration!

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        2. Le prix de vente n’est pas fixé par l’auteur mais par l’éditeur. Pour un livre de 120 pages, c’est à peu près 13 € et pour un livre de 230 pages c’est 21€ ( c’est ainsi qu’ont été vendu les 2 livres que j’ai édités chez eux) cela reste assez cher à mon avis, d’autant que leur frais de port sont exorbitants mais je l’ai déjà dit ici, le livre est de bonne qualité et il ne faut pas rêver, une grande maison d’édition se contrefout de nos manuscrit même si ils sont de nonnes qualités !

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          1. Merci pour l’information Cassy. Il m’avait en effet semblé comprendre que l’auteur n’avait pas son mot à dire… C’est bien dommage.

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        3. Mais vous n’aurez pas votre mot à dire sur le prix de votre livre : c’est E
          dilivre qui l’impose !

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  4. Edilivre n’est pas vraiment une arnaque dans le sens où le principal est annoncé et respecté.
    Mais il y a les promesses secondaires…
    Pour l’avoir essayé, j’ai constaté que si l’on ne demande rien en dehors du minimum, l’édition de votre texte est effectivement gratuite.
    Mais… il faut acheter son livre (cher) pour le vendre, car eux ne font rien.
    Si arnaque il y a, c’est dans les relations commerciales qu’on vous promet : Amazon, chapitre, Decitre,etc. Je suis allé voir : rien. Le livre n’a même pas fait l’objet d’un dépot légal…
    J’ai fini par comprendre que ce système repose sur l’égo de l’auteur qui achète son propre livre pour le distribuer autour de lui et beneficier de l’aura de l’écrivain édité.
    Quand on mise sur la vanité humaine, on gagne à tous les coups…
    PS: Je n’ai acheté aucun exemplaire de mon texte…

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    1. Merci pour votre témoignage, Anatole. C’est tout à fait comme ça que j’avais compris le système… A noter que d’après le contrat, le dépôt légal est effectué à l’impression du premier exemplaire, d’où le fait qu’ils ne s’en soient même pas donnés la peine dans votre cas.

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    2. Il m’étonnerait beaucoup qu’ils n’aient pas fait un dépôt légal, vous devez vous tromper. Concernant un commentaire ci-dessus : à quoi ça peut vous avancer de faire une vidéo avec eux ??? Qui va la voir hormis ceux que vous inviterez ? Pour le plaisir de payer cette option ?

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  5. Bonjour
    Je viens de lire avec attention vos articles sur Edilivre.
    La mésaventure de Pichard est cocasse mais véridique et je peux en témoigner, même si je ne souhaite ‘nullement’ dédouaner mon im-maitrise linguistique;
    Je vais la citer sur mon blog, en incluant la source bien entendu.
    Bravo

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  6. Bonjour/bonsoir, excusez moi de vous dérangez mais moi j’écris sur un site qui s’appelle Wattpad, d’ailleurs j’adore ! Mais là n’est pas le problème, en fait j’ai fais un recueil de poèmes et j’aimerais bien le publier, mais je ne sais pas quelle maison d’édition choisir… Edilivre je l’avais vu mais une amie m’a dis de venir voir ici alors j’ai remarquer que ce n’était plus très intéressant… Est ce que vous pouvez m’aider s’il vous plaît ? Ah et est ce vrai que je n’aurais l’argent que a ma majorité ? Merci d’avd’avance pour vos réponses.
    Cordialement
    Clotilde.

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    1. Clotilde, à titre personnel je ne recommande pas Edilivre. Ce n’est pas ce que j’appelle une « vraie » maison d’édition. Après, tout dépend de ce que tu cherches… Si tu veux l’expérience d’édition « classique », renseigne-toi sur les maisons d’édition qui publient des recueils de poèmes, vérifie que le tien correspond à leur ligne éditoriale et envoie-leur. Si tu veux juste que ton livre soit imprimé, que tu es prête à en faire la promotion toi-même, et prête à mettre les mains dans le cambouis (c’est-à-dire à faire toi-même la mise en page, la couverture, choisir le prix de vente…) tu peux faire appel à des imprimeurs comme Lulu.com ou CreateSpace. Si tu ne te vois pas t’occuper de la mise en page et de la couverture, alors il ne te reste que Edilivre ou les Editions du Net (j’ai écrit un autre article sur les Editions du Net : http://dragonaplumes.fr/2014/05/12/les-editions-du-net-moins-de-souci-du-profit-mais-plus-de-brouillard/).

      Concernant ton statut de mineur, je ne suis pas vraiment qualifiée pour te répondre. Je ne crois pas que ce soit le cas, mais tout dépend du contrat que tu signes avec la maison d’édition, ou des Conditions de Service du site que tu utilises. Je te conseille de lire ce genre de choses attentivement.

      J’espère avoir pu t’aider.

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      1. Merci beaucoup ! Ça va m’aider j’en suis certaine ! Mais en fait quand je dis poèmes, c’est pas vraiment des poèmes, c’est plutôt des textes puisqu’il n’y a pas tout le temps des rimes…enfin merci beaucoup ! Je vais me renseigner encore plus ^-^

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  7. Merci à tous les contributeurs qui me permettent de ne pas me sentir trop seul face à un xième problème avec Edilivre! Dès que le temps me le permettra, je vous promets de vous en parler dans le détail.

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    1. Comme promis le 8 avril,je vous fait part de l’ensemble des problèmes rencontrés avec Edilivre depuis la signature de mon contrat:

      Le dernier en date:

      Le relevé de nos droits d’auteur 2014 nous sont envoyés par mail le 3 avril 2015, l’envoi par voie postale du règlement est annoncé sous quelques jours (toujours pas reçu à ce jour). Sur le décompte de ces droits d’auteur, Edilivre annonce que les 70% de droits d’auteur prévus sur l’ensemble des ventes en téléchargement n’est plus valable sur les ventes couplées à une vente papier, pour 1€ ! Ce qui veut dire que sans préavis en ignorant le contrat signé et les emails de confirmation, Edilivre se permet de passer outre ses engagements et son contrat. Bien évidement que des messages de félicitations sur cette nouvelle imposture sont publiés sur le site! J’attends une réponse d’une lettre AR.

      La liste des incohérences de leur service depuis le début de mes contacts sont édifiantes:

      – Mon ouvrage publié avec photo demandait un papier différent: selon le signataire, la réponse du gramage n’était pas la même
      – Les corrections du BAT jamais respectées, beaucoup d’aller retour
      – La fiche de présentation pour les libraires avec des erreurs
      – L’Impression défectueuse de plusieurs exemplaires: photo bavant sur toute la page
      – le téléchargement impossible ou très compliqué
      – La Couverture mal centrée, dos débordant sur la couverture
      – Pages froissées sur 2 exemplaire sur une commande 20 exemplaires
      – L’Argumentation des avantages libraires n’est que du pipeau : tous les libraires visités contredisent point pas point les soi-disant avantages :
      (30% c’est minimum mais aussi 35%/impression à la demande donc délai trop long/retour seulement pour dépôt dédicace et seulement pour une partie du stock, ne veulent donc pas se retrouver avec in stock invendable : me propose donc d’apporter mes exemplaires que j’ai acheté à 20% : donc 10% pour ma poche/ne veulent pas ouvrir de compte avec Edlivre, ne travaille pas assez avec eux/tous les éditeurs font livraison gratuite)
      – En novembre un email invitant les auteurs à faire leur stock avant noël, 5 jours plus tard un mail proposant moins 10% sur l’achat de nos ouvrages.
      – Réclamation au directeur de commandes pour profiter de la promo : jamais eu de réponse
      – Plainte de la librairie Arthaud, trop long et désorganisation des services
      – Confirmation de la participation ou non au salon du livre de Paris promise en décembre, réponse le 5 fevrier
      – Inscrite au club auteur, ne reçoit jamais la news- letters
      – Nouveau mail de réclamation réponse en attente…
      – Signalement d’apparition non contractuelle sur les autres sites de vente sur Internet (manque résumé/et/ou biographie et photo)

      Bon courage à ceux qui envisagent de signer un contrat avec Edilivre, si la seule chose qui compte pour vous est la publication de votre ouvrage et que vous n’êtes pas très regardant sur le professionnalisme, vous pouvez vous lancer. Pour ma part, je regrette de ne pas l’avoir publié moi-même à compte d’auteur, puisque 4/5ème de mes ventes ont été réalisés par mon réseau.

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