Edilivre : analyse d’une nouvelle forme d’édition

[Article mis à jour le 04 juin 2018]

Avec l’essor des livres électroniques, de l’impression à la demande et de l’autopublication, le net commence à regorger de maisons d’édition « différentes », des structures qui se vantent de se démarquer des dinosaures de la littérature et d’offrir de nouvelles possibilités aux auteurs en mal de publication. Certaines d’entre elles ont des discours pour le moins alléchants. J’ai voulu me pencher un peu sur elles, histoire de savoir si j’avais tort de m’acharner à faire cavalier seul pour la publication de mes propres romans.

La première de ces « maisons d’édition alternatives », comme elle se dénomme elle-même, à m’avoir tapé dans l’œil, c’est Edilivre. Il faut dire que quand on fouille un peu dans le secteur, on s’aperçoit vite qu’ils font beaucoup de publicité. Ils sont par exemple partenaires d’un petit paquet de concours de nouvelles récents, où ils offrent aux gagnants la possibilité d’éditer gratuitement leurs premiers romans.

Étudions donc l’annonce de leur page d’accueil :

Edilivre vous publie gratuitement aux formats papier et numérique.

– Edition généreuse, simple, rapide et gratuite
– Droits d’auteur imbattables jusqu’à 70% dès le 1er exemplaire et un contrat sans engagement.
– Une large distribution papier et numérique auprès des libraires et sur internet, liseuses, tablettes, smartphones…
– Faire émerger des œuvres littéraires et les promouvoir

Quand je vous disais que c’était alléchant ! Mais bien sûr, la réalité est rarement aussi belle que les vendeurs voudraient nous le faire avaler.

Creusons un peu l’histoire des « droits d’auteur imbattables », par exemple. En fouillant un peu sur le site (je leur reconnais ça de bonne foi, ils ne cachent pas les informations ; leur site est très clair et bien organisé), les droits d’auteur effectifs sont :

  • Sur les ventes papier : 20 % quand le livre est vendu sur Edilivre.com, 10 % quand il est vendu sur une autre plate-forme
  • Sur les ventes numériques : 70 % quand le livre est vendu sur Edilivre.com, 15 % quand il est vendu sur une autre plate-forme

Pour m’être penchée sur le problème depuis un moment déjà, je peux affirmer que ces droits n’ont rien d’extraordinaire.

Pour l’édition papier, Edilivre fait de l’impression à la demande. Dans ces circonstances, 20 % est un bon pourcentage ; 10 %, franchement pas si bon que ça. Quant aux ventes numériques… La plupart des plateformes de vente d’ebooks comme Amazon retiennent environ 30 % du prix de vente. Ajoutons à ça les 15 % de droits d’auteur et faisons le calcul : à moins de frais cachés, Edilivre garde 30 % du prix de vente quand l’achat est fait sur leur propre plateforme et… 55 % quand il est fait ailleurs. De quoi laisser perplexe.

Côté prix de vente, Edilivre a fait de sérieux progrès depuis la première publication de cet article. Les livres papier sont encore un peu chers, mais restent dans la gamme de prix à laquelle on pourrait s’attendre pour de l’impression à la demande, celle-ci étant par nature plus coûteuse que l’impression en gros. La vraie bonne surprise est les ebooks, qui sont à présent tous à 1,99 €, quelle que soit leur taille. Enfin un prix raisonnable pour des livres numériques !

Un gros bémol cependant : le format. Quand Edilivre offre à l’auteur plein d’espoir une publication numérique, ils l’offrent sous format PDF. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de lire un fichier PDF sur liseuse électronique, mais ce n’est pas fait pour ça. Ça fonctionne, mais c’est loin d’être la joie. Il y a des formats spécifiques pour les livres électroniques : les fichiers ePub et Mobi.

Oh, Edilivre propose bien de créer un fichier ePub de votre livre, mais cela fait partie d’une de leurs options payantes : le pack Diffusion numérique, disponible pour la modique somme de 69 €. Ce pack comprend aussi la diffusion auprès de plateformes comme le Kindle Store d’Amazon, Kobo, Chapitre.com… qui ne font donc pas partie de l’offre de base. Et je vous invite à vous souvenir des droits d’auteur très modestes auxquels vous pourrez prétendre sur ces plateformes.

Bien sûr, ce n’est pas la seule de leurs options. Par exemple, Edilivre offre la couverture… mais seulement si vous voulez une couverture très basique, avec titre, nom de l’auteur et joli logo Edilivre sur fond blanc. Pour quoi que ce soit de plus sophistiqué, il faut payer de 99 € à 149 €, selon vos goûts.

Idem pour la promotion, pour laquelle vous trouverez toute une flopée d’options payantes. Une maison d’édition traditionnelle prendrait naturellement la publicité en main, parce que les ventes de votre livre sont ce qui lui permettrait de rentrer dans ses frais. Mais Edilivre n’a pas le même modèle économique : pour que votre livre se vende, il faudra donc soit payer, soit vous occuper vous-même de la promotion.

En résumé, Edilivre propose une offre intéressante si vous pouvez vous contenter du pack de base gratuit, qui n’est somme toute pas si mal si vous n’avez pas l’intention de faire fortune avec vos écrits. Les livres sont un peu chers, les revenus d’auteur modestes, mais ils s’occupent de tous ces détails fastidieux comme la mise en page, l’ISBN, le dépôt légal, la couverture (basique) et l’impression.

Personnellement, je reste en revanche persuadée que les options ne sont pas rentables. Mais libre à vous d’utiliser ces informations à votre guise !

Mise à jour du 14 mai 2015 :

Cet article ne fait qu’une analyse succincte d’Edilivre. Pour approfondir le sujet, je vous encourage à lire :

  • les commentaires de cette page où beaucoup d’auteurs sont venus parler de leurs expériences chez eux ;
  • >> ce second article << où je dissèque un de leurs contrats d’édition ;
  • >> cet article << sur l’impression à la demande qui pourrait également vous intéresser.

Mise à jour :

Edilivre a réagi à cet article dans les commentaires ci-dessous.

226 commentaires


  1. Je passe 😉 Non que je fus tenté de m’associer à eux, mais je suis toujours curieux de découvrir comment ce genre de structures se proposent d’entuber les gens.

    Répondre

    1. Disons que c’est un peu comme l’édition à compte d’auteur : si tu sais à quoi t’attendre, pourquoi pas. Et au moins Edilivre ne cache pas vraiment ses frais supplémentaires, il faut reconnaître qu’ils sont réglos.

      Répondre

    2. Bonjour à toutes et à tous,

      Nous, les Éditions Edilivre, avons pris connaissance de cet article et des commentaires qui y sont associés, et souhaiterions exercer notre droit de réponse afin d’éclaircir quelques points, qui seront :

      1) Notre positionnement
      2) Droits d’auteurs
      3) Prix des ouvrages
      4) Frais de port
      5) Minimum de pages
      6) Propriété intellectuelle

      Avant cela, nous souhaiterions tout d’abord remercier Dragon à Plumes pour son objectivité et son soucis du détail.

      Voici donc quelques éclaircissements :

      1) Notre positionnement
      En tant qu’auteur désireux de se faire éditer, plusieurs choix s’offrent à vous. Les principaux sont les suivants :
      . tenter votre chance auprès des éditeurs traditionnels, l’édition à compte d’éditeur
      . choisir l’édition à compte d’auteur, qui vous permet d’être édité moyennant un coût d’entrée obligatoire de plusieurs centaines d’euros
      . vous tourner vers l’auto-édition, où toutes les démarches administratives et la mise en page doivent être réalisées par l’auteur
      . proposer votre livre aux Éditions Edilivre

      En effet, Edilivre ne correspond ni à de l’édition traditionnelle, ni à de l’édition à compte d’auteur, ni à de l’auto-édition.
      – Ce qui nous différencie de l’édition à compte d’auteur :
      Nous ne correspondons pas à de l’édition à compte d’auteur, car notre promesse principale est de vous éditer et distribuer gratuitement au format papier et numérique (hors services optionnels payants). Un auteur peut donc nous soumettre son manuscrit et se faire publier sans avoir à payer quoi que ce soit. De plus, tout comme les éditeurs traditionnels et contrairement à l’édition à compte d’auteur, nous disposons d’un comité de lecture, qui accepte ou refuse les ouvrages en fonction de leur qualité, et d’un service de communication, qui se charge des relations avec les médias et de gérer la présence de nos auteurs à travers plus de 50 salons et événements littéraires nationaux et régionaux par an. Nous avons également un service éditorial entièrement dédié à la relation avec nos auteurs afin de répondre à leurs questions. L’humain et la proximité sont au centre de notre culture contrairement à l’édition à compte d’auteur qui favorise l’automatisation et la standardisation.

      – Ce qui nous différencie de l’auto-édition :
      En plus de cette publication gratuite que nous vous proposons de compléter par des services optionnels, nous nous différencions également de l’auto-édition car nous nous occupons de différentes démarches administratives gracieusement, telles que l’attribution à chaque format de votre livre mis en vente (papier, numérique pdf et numérique epub) de numéros ISBN ; le dépôt légal à la BNF d’un exemplaire du livre au format papier ; le référencement de votre ouvrage sur la base Dilicom, Titelive et auprès des principaux libraires internet : Amazon, Fnac.com, Chapitre.com, Leslibraires.fr…

      – Ce qui nous différencie des éditeurs traditionnels :
      Nous ne correspondons pas non plus aux éditeurs traditionnels car ils ont pour objectif d’éditer un très faible nombre de manuscrits chaque année dans l’optique d’en vendre un très grand nombre d’exemplaires. Pour cela, ils mettent en place de très lourds investissements financiers en termes de communication afin de promouvoir le peu de livres qu’ils éditent. Chez Edilivre, notre principale promesse est d’éditer et de distribuer gratuitement un plus grand nombre d’auteurs que les éditeurs traditionnels. L’avantage de notre modèle est de pouvoir éditer tous types d’auteurs, aussi bien les plus que les moins expérimentés, sans que cela représente un investissement financier pour eux et ainsi pouvoir donner une chance d’émerger à chacun. La contrepartie de cette promesse est de ne pas pouvoir assurer le même travail de promotion que les éditeurs traditionnels. Chez Edilivre, les auteurs sont les pièces maîtresses de leur promotion. Nous nous efforçons de leur donner un maximum d’outils et supports de communication afin de promouvoir leurs œuvres. Nous faisons preuve d’une transparence totale sur ce point.

      2) Droits d’auteurs
      Nous avons dû mettre en place un seuil de 79€ pour les droits d’auteur et une date unique de versement par an (au cours du premier trimestre de chaque année) car sans cela, la gestion des droits d’auteurs serait impossible avec plus de 20 000 livres publiés. Cela entraînerait un trop grand nombre de versements. Cette gestion ne pouvant être automatisée, les moyens humains ne pouvant être mis à disposition, nous avons donc dû mettre en place cette spécificité. Si ce seuil n’est pas atteint en une année, les droits sont reportés sur l’année suivante et cumulables, et ainsi de suite d’année en année. Il est rare qu’un auteur n’atteigne pas ce seuil. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un auteur qui ne souhaitait pas en faire une promotion étendue, mais qui désirait simplement « tenir son livre entre les mains », et le partager avec son entourage. Ce qui, en soit, est tout à son honneur. Il n’est nullement question d’une clause d’exemplaires vendus minimum comme il a été mentionné dans ce fil de discussion.
      Sur les ventes au format papier, nos auteurs touchent 20% sur les ventes sur Edilivre.com et 10% sur les autres ventes hors Edilivre.com. Sur les ventes au format numérique, 70% sur les ventes sur Edilivre.com et 15% sur les autres ventes hors Edilivre.com

      3) Prix des ouvrages
      Si les livres que nous publions sont plus chers que les livres publiés par des éditeurs traditionnels, c’est entièrement dû à notre modèle d’impression basé sur l’impression à la demande. Chez Edilivre, nous imprimons les livres à la commande, nous n’avons pas de stock. Nos livres étant majoritairement commandés en quelques exemplaires, nos frais d’impression sont beaucoup plus élevés que ceux d’un éditeur traditionnel qui imprimerait d’un coup 10 000 exemplaires d’un livre. Vous ne devez donc pas vous étonner qu’un livre de 200 pages sur Edilivre soit plus cher qu’un livre de même taille publié par Hachette, Flammarion, Gallimard… Pour autant, nous faisons tout notre possible pour réduire les coûts. Nous avons récemment revu entièrement notre système de mis en page et réduit la taille de police des ouvrages, tout en gardant le confort de lecture. Cela nous permet de baisser le prix des ouvrage de 15 à 25% en fonction de l’ouvrage (nombre de pages, illustré ou non, etc.),
      Edilivre fixe les prix de chaque ouvrage en fonction des caractéristiques physiques de ce dernier (nombre de pages, illustrations, couleurs ou non, format, etc. ), encore une fois en raison de notre système d’impression à la demande.

      4) Frais de port
      Nous faisons déjà notre maximum pour que les frais de port soient moindres, mais nous disposons de très peu de marge de manœuvre : les tarifs sont fixés par la poste et nous devons nous y plier. Nous ne gagnons aucune marge dessus. Vous nous comparez avec Amazon. Comme l’a justement expliqué Dragon à Plumes, les volumes d’envoi de colis d’Amazon n’est pas comparable avec celui d’Edilivre. Amazon est donc capable de bénéficier de frais de port moins élevés, ce qui n’est pas notre cas.

      5) Minimum de pages
      Nous exigeons un minimum de cinq pages A4. Ce type de manuscrit concerne les nouvelles et les courts recueils de poèmes.

      6) Propriété intellectuelle
      Les auteurs disposent de tous les droits pour l’adaptation cinématographique, audio et audiovisuelle de leur ouvrage. Edilivre n’intervient pas dans la relation entre l’auteur et les acteurs de l’adaptation (producteurs, scénaristes, etc.).

      Nous mettons tout en œuvre pour que notre modèle soit le plus clair et le plus transparent possible. Chacun doit donc bien être conscient de notre positionnement afin d’éviter les déceptions.
      Nous restons à votre disposition pour toute question par mail à client@edilivre.com ou par téléphone au 01 41 62 14 40.

      Merci à tous,
      L’équipe d’Edilivre.

      Répondre

      1. L »idée est bien généreuse à une époque où l’on connait plus d’un million de nouveaux auteurs sans compter ceux qui se décourage au premier refus éditoriale. Mais encore faut-il assurer sa promo… Roch’art se fait le plaisir de de promouvoir l’oeuvre des auteurs. Il suffit d’envoyer: couverture, biographie, résumé, extrait, etc… http://mayeck.cf/

        Répondre

        1. C’est quoi exactement ce « mayeck » quand on clique sur le lien on tombe sur des pub de télésurveillance, ça a quelque chose à voir avec la promotion littéraire, ça ?

          Répondre

      2. Un sujet n’a pas été abordé (à moins que je ne l’ai pas encore vu…) : la mise en valeur des auteurs.
        Edilivre propose à ses auteurs de participer à de nombreux ‘rassemblements’ autour du livre (foires, salon…). Malheureusement, ces propositions sont des leurres, du vent, un mensonge.
        J’ai été ainsi invité à plusieurs manifestations mais ma candidature n’a jamais été retenue (« vous avez été nombreux… »).
        Suite à ces mensonges répétés, j’ai écrit au Directeur d’Edilivre pour lui demander ce qu’il en pensait. Réponse d’Edilivre : aucune.
        J’attends une réponse en ligne, si toutefois Edilivre a une réponse sérieuse à donner…

        Répondre

      3. Deux de mes livres pour les enfants ont été édités par Edilivre, un troisième est en cours. Je suis très satisfaite de cette maison d’éditions parce que mes romans sont bien édités et c’est une grande satisfaction de voir enfin se réaliser mon rêve. Ecrire ne suffit pas, on aime bien que nos histoires soient lues. Chez Edilivre, on a libre arbitre. Ce n’est pas le cas des éditeurs/jeunesse qui nous cloisonnent avec leurs exigences. Les auteurs qui ont trop d’imagination sont sanctionnés et évités.
        Pourtant, j’aimerais préciser à Edilivre, qu’ils ont aussi intérêt à ce que nos livres se vendent. Jusqu’à la sortie de nos ouvrages, ils y passent du temps. C’est un travail de longue haleine, entre nous. Alors, je ne comprends pas pourquoi ils ne s’occupent pas gratuitement et systématiquement de la promotion, puisqu’ils sont du métier et savent mieux que leurs auteurs comment s’y prendre. De ce côté-là, on se sent abandonnés dans la fosse aux lions.

        Répondre

        1.  » Jusqu’à la sortie de nos ouvrages, ils y passent du temps… » Et ensuite? Ce n’est pas prévu dans le contrat certes… J’étais une fan d’Edilivre….J’ai même acheté plusieurs de leurs options…Et le livre était beau! Seulement…
          Un an et demi après la sortie de mon ouvrage, voilà qu’ il me manque un exemplaire, je voudrais le commander à Edilivre mais les frais de port ( obligatoirement par colissimo) se montent à 75% du prix du livre!! ( frais que ne couvre pas la réduction auteur qu’ils ont la Largesse de me faire) J’en fais la remarque à Edilivre qui me dit que c’est ainsi mais que je peux l’acheter chez ses partenaires, et que je bénéficierai en plus du reversement auteur…. ( reversement en attente puisque je ne suis toujours pas à 79 Euros mais ceci est une autre affaire!) Parfait! Et bien non! Aujourd’hui, impossible d’acheter quelques ex de Mon livre ni à la FNAC, ni sur Amazon! ( article indisponible!!) J’ai informé Edilivre…. J’attends une réponse….J’ai tenté un troisième partenaire…. On va bien voir! Quant à ma « cagnotte »…; Heureusement que je m’en f— car je ne vois pas comment je pourrais la faire évoluer si mes reversements virtuels ne peuvent venir que de partenaires qui ne vendent plus ou fondre dans des frais de port exorbitants…. Même si on écrit pour le plaisir… Même si on a envie d’être lu…. Même si on y a cru malgré les alertes…. Etre pris pour un pigeon n’est jamais agréable!

          Répondre

          1. Ils sont vraiment rigolos chez Edilivre; La remise ne couvre pas, et il s’en faut, le prix du port et, là où ils se surpassent, vous n’avez même pas de droit d’auteur sur vos achats! Comme je suis partisan d’acheter chez mon libraire plutôt que sur un site genre Amazon, je commande les livres dont je suis l’auteur chez celui-ci qui me fait généreusement une remise de 10% à laquelle s’ajoute les fameux droits d’auteur. C’est malin!

            Répondre

          2. Bonjour,
            Je viens de lire ce commentaire fort intéressant sur le fait qu’Edilivre devrait s’occuper aussi de la promotion gratuitement, et je suis tout à fait d’accord sur ce point, je viens d’éditer chez eux un roman, parallèlement je suis compositeur et producteur indépendant de musique, et ai créé mon label, et la moindre des choses lorsque je signe un artiste, c’est que je ne le laisse pas seul face au travail de promotion, car l’artiste crée mais se faire connaître c’est un métier, donc si Edilivre est clair sur ses offres d’aide à l’édition, en revanche une aide à la promotion reste un manque, pour moi ce n’est pas professionnel, un auteur aussi talentueux qu’il soit n’a pas forcément le don de se faire connaître, et surtout savoir contacter efficacement des journalistes.. Dans le monde de la musique malheureusement, il existe aussi ce genre de structure qui assure la base, mais qui en fait laisse l’artiste seule face au gigantesque travail de promotion.

            Répondre

  2. Je ne me fendrai pas d’un commentaire concernant Edilivre. 😉
    Concernant Amazon, j’avais lu, sur leur site (mais où, je ne retrouve plus) que les 30% qu’ils prennent ne concernent pas tous les ouvrages. Pour ceux dont le prix ne dépassait pas je ne sais plus combien, l’auteur ne touche que 35% (donc ils prennent 65%) (j’ai beau chercher, je n’arrive plus à trouver cette page) (en revanche j’ai trouvé cecci : http://www.quelqueslignes.com/2013/06/02/pourquoi-la-redevance-a-35-du-kdp-est-parfois-plus-avantageuse-que-celle-a-70/)

    Répondre

    1. En effet, l’option « 70% Royalty » d’Amazon n’accepte que les ebooks vendus entre 2,60€ et 9,70€ (https://kdp.amazon.com/help?topicId=A301WJ6XCJ8KW0). D’un autre côté, si un ebook est vendu à plus de 9,70€, pour moi c’est de l’arnaque. Ça représente plus un problème pour les tous petits prix, à mon sens. D’ailleurs merci pour le lien, c’est très intéressant !

      Répondre

      1. Oui, c’est en pensant aux petits prix que je disais ça. Car j’ai réfléchi à l’auto-édition, je pensais peut-être commencer par quelques nouvelles (trois en une fois, par exemple), mais du coup, le prix serait sous le 1€ et donc l’auteur ne gagne vraiment pas grand-chose…

        Répondre

        1. Tu peux aussi regarder des sites comme Kobo Writing Life, Youscribe, ou encore te créer ta propre boutique – ce sont toutes des possibilités que je pense tenter, et elles sont peut-être plus avantageuses pour les textes courts de ce goût-là. Pour la boutique, c’est même sûr : la visibilité est moindre, mais comme ton blog est assez fréquenté, c’est jouable ; évidemment, ça représente un investissement.

          Répondre

            1. Je ferai sans doute un article sur les e-boutiques, un de ces jours. Pour l’instant, le seul système que j’ai en tête c’est celui-ci : http://www.tipsandtricks-hq.com/wordpress-estore-plugin-complete-solution-to-sell-digital-products-from-your-wordpress-blog-securely-1059, mais c’est en anglais et il faut un WordPress autohébergé (c’est un plugin payant). Il existe d’autres types de boutiques en ligne accessibles à des particuliers.

              Répondre

  3. Arnaque. Pour moi, du moins.
    Je ne me suis pas penchée sur le cas d’Edilivre aussi précisément que tu l’as fait mais j’ai eu l’occasion de voir un cas qui m’a vraiment choquée : le cas d’un auteur arrivant sur un forum d’écriture pour dire « voilà, j’ai soumis mon roman à une maison d’édition et un éditeur a bien voulu me le publier, c’est génial, c’est un rêve qui s’accomplit… » Et, comme je suis curieuse et que le nom « Edilivre » évoquait pour moi « compte d’auteur » et non pas « compte d’éditeur », j’étais allée voir ce qu’il en était et, effectivement, non seulement c’est du compte d’auteur et non pas d’éditeur, mais :
    1) Ils s’en cachent très bien sur leur site. Je dirais même qu’ils se font vraiment passer pour du compte d’éditeur, soit pour tromper les auteurs leur envoyant un manuscrit, soit pour tromper l’entourage de ces lecteurs qui pourront présenter leur roman comme « choisi » par un éditeur. Dans les deux cas, c’est jouer avec l’affectif des auteurs et je n’aime pas ça,
    2) Les auteurs ne touchent de l’argent qu’après un certain nombre de ventes, qui peut être très important pour un jeune auteur, surtout ans aucune promotion comme c’est le cas avec Edilivre. Je ne me souviens plus du chiffre exact, peut-être 200, mais ce n’était pas anodin, surtout en lien avec le point suivant :
    3) Comme tu le dis, les prix sont délirants !!! Son premier roman, 250 pages : 25 euros en papier. 15 en numérique. La suite (volume 2) : même prix. Le troisième tome (moins de pages : 150 seulement) : 15 euros en papier, 10 en numérique. Le tout, sachant que c’est l’éditeur qui a imposé ce découpage en 4 tomes parce que, soit disant, il n’avait pas les moyens de publier un roman de 600 pages/ Ce qui veut dire que, pour lire ce roman, il faut allonger 60 euros ! Et je ne sais pas la taille de la police d’écriture et le remplissage des pages. Et ce, alors qu’un tome de la saga romanesque d’une qualité absolument incroyable « Le trône de fer », qui fait près de 1000 pages écrites en tout petit caractères, coûte 15 euros…

    Ce qui m’amène à cette conclusion : c’est non seulement du vol d’auteur, parce que faire payer aussi cher quelqu’un pour un livre invendable et sur lequel il ne pourra jamais jamais rien toucher vu la quasi impossibilité, à mon sens, de vendre 200 volumes d’un roman pour lequel il faille dépenser 60 euros pour le lire en intégralité quand des best-sellers à la qualité reconnue coûtent 4 fois moins cher, c’est du vol.
    Mais c’est aussi du vol de rêve, parce que, dans leur manière de se présenter en cachant bien le fait que c’est du compte d’auteur et en imposant des frais, des prix de vente, et des conditions impossibles, c’est prendre le rêve d’un auteur pour le mettre dans une situation dont il ne pourra, sauf cas exceptionnel, ressortir que bien amer. Et ça, je trouve ça profondément dégueulasse.

    Du coup, pour moi, Edilivre est une totale arnaque, même avec son pack gratuit, parce que publier un roman, certes, c’est un rêve d’auteur, mais publier un roman invendable, c’est le contraire de son rêve.

    Répondre

    1. Je ne suis pas vraiment d’accord avec tout ce que tu dis.
      1) Je n’irai pas appeler Edilivre du compte d’auteur dans la mesure où il y a moyen de se contenter du pack de base gratuit. Quant à se faire passer pour du compte d’éditeur, à aucun moment ils ne le prétendent sur leur site (puisqu’ils se font appeler « maison d’édition alternative ») et j’ai envie de dire qu’il faut vraiment être naïf pour s’imaginer qu’ils sont une maison d’édition « classique » quand ils vantent un délai de sélection inférieur à 2 semaines. Et même rien qu’à la tête du site, d’ailleurs : c’est évident qu’ils visent l’auteur, pas le lecteur, ce qui devrait déjà mettre la puce à l’oreille. Donc pour moi, non, il n’y a pas tromperie. Les prix sont bien en évidence pourvu qu’on fouille un peu. On peut être un grand rêveur (ce que l’auteur dont tu parles est, de toute évidence) et avoir quand même l’intelligence de se renseigner.
      2) Ça par contre, je n’étais pas au courant. Tu es sûre ? Si c’est confirmé, là il y a effectivement arnaque car ce n’est indiqué nulle part dans leurs services ou FAQ.
      3) Je suis d’accord, c’est cher, mais évite de comparer avec les cas extrêmes… Les sagas à grand succès comme « le Trône de Fer » sont justement à prix cassés *parce* qu’ils ont un grand succès – les éditeurs peuvent se permettre de gros tirages. Et comme je le disais, Edilivre fait de l’impression à la demande, ce n’est pas la même gamme de prix de fabrication. Mais en effet, c’est loin de tout excuser…

      Répondre

      1. Oh, en effet pour la tête du site ! Sur le coup, j’ai été tentée de te répondre « justement non », et j’ai cliqué du coup sur le lien menant vers leur site (ce que je n’avais pas fait puisque la fois où j’étais allée dessus ne date que d’il y a plusieurs mois, par rapport au cas de l’auteur dont j’ai parlé) et, effectivement, tout a changé. XD
        C’est moi, donc, mais je t’assure qu’il y a encore moins d’un an, l’ambiguïté compte d’éditeur/compte d’auteur était bien là. Mais tant mieux si ça a changé.

        Et pour le point 2), j’ai refait une recherche internet à ce sujet, du coup, et je ne retombe pas sur l’interview d’auteur dans lequel j’ai le souvenir d’avoir vu ce chiffre mais je tombe sur d’autres sources qui parlent de 100 exemplaires :
        http://jeunesecrivains.superforum.fr/t16021-compte-d-auteur-edilivre
        http://cendrine.bertani.over-blog.com/article-mon-contrat-chez-edilivre-editions-aparis-44053711.html

        Les deux datent cependant de 2010. De mémoire, celui que j’avais lu était récent et j’avais l’idée de 200 exemplaires (mais ma mémoire peut me tromper). Et je ne sais pas en tout cas ce qu’il en est actuellement.

        En tout cas, pour ce que j’avais vu et ce que je vois encore dans les liens que je t’ai mis, du coup, les auteurs se plaignent de tout : faible qualité du papier, résultat tout juste présentable, mise en page non respectée ce qui pose des soucis de compréhension pour un auteur chez qui l’alternance de paragraphe correspondait à des alternances de point de vue, prix de vente trop élevés et ventes très faibles et, bien sûr, fait qu’ils n’ont rien touché dessus dû à cette clause des 100 exemplaires. Et je ne suis pas spécialiste sur le sujet mais ils qualifient Edilivre de compte d’auteur, en tout cas.

        Et, pour les prix, oui, « Le trône de fer » est probablement un cas extrême, ne serait-ce que pour sa longueur. N’empêche que je ne connais aucun roman de 600 pages se vendant à 60 euros, et de loin (à part des Edilivres ou autres du même genre, s’il y en a d’autres qui font pareil). Et que proposer un service aux auteurs qui reste, dans le fait de leur permettre de publier leur roman, l’accomplissement d’un rêve pour leur imposer un prix de vente tuant d’emblée leurs espoirs de diffusion de leur roman (à part par la famille, les collègues, les amis, et eux-même s’ils veulent des exemplaires à distribuer), pour moi c’est de l’arnaque.

        Répondre

        1. Oups, je n’ai pas fini : Arnaque parce que, certes, ils ne demandent pas d’argent à l’auteur, mais qu’en imposant de tels prix et en gardant tout pour eux si l’auteur n’atteint pas les 100 ventes, ils sont assurés de se mettre un certain nombre d’argent dans leur poche. Et, si l’auteur ne parvient pas à en vendre 100, il aura surement de la familles/des amis/lui-même qui en achèteront un certain nombre et, à ce prix-là, ça doit être intéressant pour eux. Ce qui me semble être la seule raison logique de la pratique de ces prix aussi élevés, en tout cas, puisque, même s’ils font de l’impression à la demande, comme tu le dis, les autres maisons d’édition que je connais proposant ce service n’ont pas cette politique de prix aussi élevés.
          Mais bon, je peux me tromper. C’est en tout cas l’impression négative que m’a laissée cette maison d’édition. ^^

          Répondre

          1. En effet, d’après ce que tu dis, on dirait qu’Edilivre se donne du mal pour changer son image dernièrement. Je *pense* (sans pouvoir en être sûre, évidemment, à moins de tenter moi-même l’édition chez eux) qu’ils ont justement changé cette règle du nombre de ventes minimum dans l’espoir de se débarrasser de leur mauvaise réputation. Cela expliquerait pourquoi ils appuient sur ce point dès leur page d’accueil (« droits d’auteur imbattables dès le 1er exemplaire ») et pourquoi je ne trouve nulle trace de cette règle sur leur site. Si la règle est toujours en place, c’est bien de l’arnaque puisqu’elle est cachée. Sinon, c’est qu’ils essaient de devenir une maison plus « propre », ce qui est tout à leur honneur. Les prix sont toujours abusifs, mais c’est beaucoup moins gênant si les auteurs en voient la couleur.

            Je vais mettre l’article à jour avec ces infos, merci !

            Répondre

          2. Bonjour,
            Vos QR m’ont beaucoup intéressé.
            Je ne suis pas un spécialiste, mais, sur le contrat d’Édilivre, « Article 3 : Rémunération de l’AUTEUR – EDILIVRE rétrocédera à l’AUTEUR, à partir du 1er exemplaire vendu: ….et idem pour le format numérique. » Je ne sais pas si cet Éditeur est un arnaqueur, mais dans ce cas, pouvez-vous m’en citer un qui ne le soit pas ! Que dire de « 7 Écrit » ? J’ai eu l’occasion d’écrire un roman autobiographique chez cet éditeur : j’ai payé et je ne sais plus où nous en sommes. Je sais que quelques livres ont été vendus, mais je ne vois comment je pourrais le contrôler !
            Chez Édilivre, je pense que l’on peut s’en sortir beaucoup mieux ! Tout en étant moins onéreux !
            Je serais heureux de recevoir quelques conseils sur les Éditeurs éventuels. Merci d’avance.
            Bien Cordialement.
            fb

            Répondre

            1. Bonjour Francis,

              Il y a malheureusement en effet beaucoup trop de gens qui se disent « éditeurs », mais ne pensent qu’à profiter des auteurs amateurs et de leurs chéquiers. C’est pour cela qu’il faut se méfier comme la peste de toute « maison d’édition » qui propose d’éditer votre livre contre des espèces sonnantes et trébuchantes, aussi appelées maisons d’édition à compte d’auteur.

              Bien sûr, elles ne sont pas toutes pourries jusqu’à la moelle. Je pense comme vous qu’Édilivre tape plutôt dans le haut du panier, en tout cas actuellement. J’ignore quel type de contrat ils proposaient il y a quelques années.

              Le mieux est encore de se renseigner copieusement en ligne sur toute maison d’édition avec laquelle vous envisagez de signer. Trouver des témoignages d’auteurs déjà publiés chez eux est un gros atout. Je ne connais pas personnellement « 7 Écrit », je n’ai donc pas d’opinion sur eux ; et je suis mal placée pour vous conseiller d’autres éditeurs, puisque je me tourne quant à moi vers l’autopublication pour la diffusion de mes romans. Très chronophage, mais au moins je maîtrise le processus de bout en bout. 🙂

              J’espère que vous trouverez chaussure à votre pied !

              Répondre

            2. bonjour,

              j’ai pu me procurer une copie d’un contrat Edilivre. J’en colle les éléments les plus important.
              je répond ci-dessous car la largeur du texte se rétréci au fil des tabulations des réponses !
              Bonne lecture.

              Pour les fautes d’orthographe désolé mais rassurez vous je ne suis pas auteur de livres. 🙂

              Répondre

        2. Il me semble que vous parlez de choses que vous ne connaissez pas.
          Je ne serai pas le dernier à critiquer Edilivre, mais lorsqu’il y a confusion, je veux intervenir :
          Non, Edilivre n’oblige personne à vendre au moins 100 exemplaires pour recevoir des droits d’auteur.
          Cette idée est fausse.
          Par contre, Edilivre ne paye les droits d’auteur qu’au-dessus de 79 euros. par ouvrage. Lorsqu’ils sont inférieurs à 79 euros, ces droits sont reportés sur l’année n+1.
          Ceci étant, si les droits d’auteur sont encore inférieurs à 79 euros l’année n+1, l’article 3.4 du contrat (que j’ai sous les yeux) ne dit rien à ce sujet.
          Voilà. Ceci est la vérité.

          Répondre

      2. Le point 2 est effectivement faux : le décompte des « royalities » commence dès la vente du premier exemplaire mais n’est effectif que ce décompte atteint 79 euros. Sinon, c’est repoussé à l’année suivante.
        Je profite de cette réponse pour apporter mon point de vue sur Edilivre, chez qui je viens de publier. En réalité, il faut être clair : je ne pense pas qu’il faille signer chez eux si on est dévoré d’ambition ou si on s’attend à ce que l’aventure éditoriale soit aussi trépidante que chez un éditeur « classique ». J’entends par là qu’Edilivre nous décharge des démarches administratives pénibles et pas évidentes, comme le dépot de manuscrit, l’incription à la BN et autres joyeusetés. Et c’est déjà un bon point. Le seul? Bah ! Entendons-nous bien : on a écrit un bouquin, on a un peu le jetons d’envoyer le manuscrit à des maisons d’édition ayant pignon sur rue (c’est difficile de s’envoyer soi-même au casse pipe et de provoquer un refus !), on se dit qu’en passant par une boîte pas trop exigeante, on aura peut-être plus de chance et bingo ! Voilà qu’on reçoit un mail disant qu’édilivre a retenu le manuscrit. Danse de la joie de la pluie. Vendre? Bof, on s’en fout un peu : on tient entre les mains SON bouquin, imprimé, édité, un vrai de vrai bouquin, presque comme celui de Jean d’Ormesson – l’objet est le même, on ne va pas pinailler, non plus !
        Après… les ventes… Bon, on a été lucide, on a réduit les dépenses au max, on s’est contenté de payer 100 euros pour qu’ils prennent la couverture illustrée qu’on voulait et a laquelle il leur a suffi d’ajouter leur logo mais elle en jette, cette couv’ ! On s’est demandé un instant si, au vu des 30 exemplaires vendus et des 30 commentaires prêts à vous décerner le Nobel si on n’allait pas se faire un peu de promo. Et on a renoncé. Déjà que le bon à tirer était bourré de fautes de mise en pages, on ne va pas aller se lancer dans un truc qui sera de l’à peu prés mal foutu pour un prix astronomique.
        Mais on se dit que le prochain manuscri, peut être qu’on se risquera à l’envoyer dans le circuit classique parce que finalement on s’est peut être un peu bradé sur ce coup-là.
        Oui, oui, je parle pour moi. Non, non je ne mets pas tous les auteurs dans le même panier. Non, non, je n’impose pas mon point de vue mais permettez que je le partage avec moi-même.

        Répondre

    2. @ Dragon à Plumes
      Pour ceux que ça interesse voici une copie partielle d’un contrat Edilivre datant de mai 2014
      notez entrautre les points 3.4 et 9.3 es ce légal ?

      ********************************************************************************
      1.2.1 Les services d’édition, de conception physique et numérique :
      Les services vous permettant de parfaire votre ouvrage ou de vous dégager de certaines tâches et
      n’étant pas décrits dans l’article 1.1.1 dudit contrat sont optionnels et payants.
      Leur prix, calculé en fonction des informations fournies par L’AUTEUR, sont fixés par EDILIVRE.
      En cas d’informations erronées ou incomplètes transmises par L’AUTEUR, EDILIVRE se réserve le
      droit de modifier ce prix.

      1.2.2 Modifications du BAT (Bon A Tirer) de L’OUVRAGE :
      Le BAT est réalisé par EDILIVRE. Le BAT est composé de la couverture de L’OUVRAGE au format
      JPEG et du manuscrit de L’OUVRAGE mis en page au format PDF. L’AUTEUR pourra apporter des
      modifications au BAT de L’OUVRAGE dans la limite de 3 échanges de BAT avec EDILIVRE. Audelà,
      L’AUTEUR devra payer des frais d’édition à hauteur de 49 € pour chaque échange de BAT
      supplémentaire.
      Pour chaque envoi de BAT, le fichier de modifications, celui concernant le corps de texte, ne devra
      pas dépasser quarante pages. Dans le cas contraire, vous devrez souscrire à une nouvelle mise en page
      facturée 120 € TTC. Après réception de votre paiement, nous vous demanderons d’effectuer vos
      modifications directement sur votre manuscrit mis en page au format Word que nous vous enverrons.
      Puis nous pourrons réaliser la nouvelle mise en page de votre ouvrage.
      Une fois le BAT validé, votre ouvrage sera publié et il ne sera plus du tout possible de le modifier.
      Tout auteur souhaitant apporter des corrections post publication sera dans l’obligation de résilier son
      contrat de publication et de procéder à un nouveau dépôt.

      ********************************************************************************
      Article 3 – Rémunération de L’AUTEUR
      3.1 Sur les ventes au format papier :
      EDILIVRE rétrocèdera à L’AUTEUR, à partir du 1er (premier) exemplaire vendu :
      – 20% (vingt pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format papier
      réalisées sur le site EDILIVRE.com.
      – 10% (dix pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format papier
      qui ne sont pas réalisées sur le site EDILIVRE.com.

      3.2 Sur les ventes au format numérique :
      EDILIVRE rétrocèdera à L’AUTEUR, à partir du 1er (premier) exemplaire vendu :
      – 70% (soixante-dix pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format
      numérique réalisées sur le site EDILIVRE.com
      – 15% (quinze pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format
      numérique qui ne sont pas réalisées sur le site EDILIVRE.com.

      3.3 Les comptes de l’ensemble des ventes seront arrêtés une fois par an, le 31 décembre, et seront
      payables à L’AUTEUR au cours du premier trimestre de l’année suivante.

      ++++++++++++++++++
      3.4 Les rétrocessions d’une année d’un montant net inférieur à 79 euros par ouvrage ne pourront
      donner lieu au paiement, et seront reportées sur l’exercice suivant. Par exemple, si L’AUTEUR
      bénéficie de 40 euros de droits d’auteur pour l’année n, ses droits d’auteur ne seront pas payés l’année
      n, mais crédités par avance sur l’année n+1.
      ++++++++++++++++++++++++++++++

      3.5 Assiette des droits :
      Les droits stipulés ci-dessus, concernant la perception de droits d’auteur, ne portent que sur les
      exemplaires vendus, il est précisé à toutes fins utiles qu’ils ne portent :
      – ni sur les exemplaires achetés par L’AUTEUR
      – ni sur les exemplaires distribués gratuitement ou à prix réduit dans l’intérêt de la promotion de
      L’OUVRAGE (« service de presse », « envoi à des personnalités », etc.)
      – ni sur les exemplaires mis au pilon ou détruits dans un cas malheureux
      Les exemplaires cédés en solde donneront lieu à des droits de même taux qu’il est indiqué ci-dessus,
      mais calculés sur le prix hors taxes qui aura pu être obtenu du soldeur.

      ********************************************************************************
      4.1 L’AUTEUR s’engage à ne pas diffuser de fichier électronique de son oeuvre intégrale. L’AUTEUR
      s’engage également à s’abstenir de céder ses droits sur l’oeuvre à une autre maison d’édition sans
      accord préalable d’EDILIVRE.

      ********************************************************************************
      Article 5 – Prix de vente de L’OUVRAGE
      5.1 Le prix de vente public est fixé par EDILIVRE. Il est convenu que les frais de port seront à la
      charge du client final. L’absence d’accord sur le prix de vente public est un motif de résiliation du
      présent contrat. En cas de résiliation due à une absence d’accord sur le prix, L’AUTEUR devra
      rembourser les frais éditoriaux engagés par EDILIVRE d’une valeur forfaitaire de 450 (quatre cent
      cinquante) euros (cf. Article 9).

      5.2 EDILIVRE garantit à L’AUTEUR des tarifs préférentiels et dégressifs du prix de vente public
      TTC pour l’achat de L’OUVRAGE. Ces réductions peuvent aller jusqu’à 40% du prix de vente public
      TTC.

      ********************************************************************************
      Article 8 – Durée
      Le présent contrat est conclu pour une durée indéterminée à compter de la date de signature du contrat.
      Chaque partie pourra y mettre fin en observant un préavis de 3 (trois) mois à date de réception de la
      lettre recommandée avec accusé de réception.

      ********************************************************************************
      Article 9 – Résiliation
      9.1 En cas de manquement par une partie à ses obligations contractuelles, non réparé dans un délai de
      30 (trente) jours à compter de la réception d’une lettre recommandée avec accusé de réception
      notifiant les manquements et adressée par l’autre partie, cette dernière pourra résilier le contrat sans
      préjudice de tous les dommages et intérêts auxquels elle pourrait prétendre.

      9.2 En cas de rupture de contrat sur la demande de L’AUTEUR avant la publication du livre ou en cas
      de rupture de contrat sur la demande de L’AUTEUR pendant les 8 (huit) premiers mois de mise en
      ligne et de mise en vente de L’OUVRAGE, le remboursement des frais éditoriaux engagés par
      EDILIVRE d’une valeur forfaitaire de 450 (quatre cent cinquante) euros sera demandé à L’AUTEUR.

      ++++++++++++++++++++++++++++
      9.3 En cas de rupture de contrat de la part de L’AUTEUR, celui-ci ne pourra prétendre recevoir ses
      droits d’auteur si ceux-ci sont inférieurs à 79 euros.
      +++++++++++++++++++++++++++++

      Répondre

      1. Merci beaucoup pour cette copie, pat67, ça éclaircit pas mal de points ! Dommage qu’ils ne rendent pas leurs contrats publiques. Sans aller jusqu’à l’illégalité, il y a quand même des passages de ce document qui pousseraient un certain nombre d’auteurs à y réfléchir à deux fois.

        Pour ce qui est de l’article 3.4, je ne suis pas une spécialiste juridique, mais je suis à peu près sûre que ça n’a rien d’illégal. D’autres entreprises appliquent une démarche similaire, comme Kobo vis-à-vis des auteurs de leur plate-forme d’auto-publication numérique. Il faut dire qu’un virement n’est pas non plus une manœuvre gratuite : il faut prendre en compte les ponctions des organismes de paiement. En-deçà de certains montants, certains professionnels considèrent que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mais je suis d’accord pour dire que 79€, c’est placer la barre haut dans ce cas de figure…

        Quant au 9.3, il est éthiquement très mesquin, mais je crains qu’il ne soit pas illégal non plus…

        Puis-je réutiliser cet extrait dans un article du blog, un jour prochain ? Mieux, pourriez-vous me fournir ou me copier le contrat entier ? (vous pouvez me contacter à sophie.renaudin@dragonaplumes.fr ) Cela m’intéresserait beaucoup !

        Répondre

        1. bonjour,
          ce que j’ai déposé ici peut être réutilisé.

          Plus en mail mais pas dans les heures qui suivent.
          N’étant pas mon contrat je ne donnerai toutefois pas tout.

          Répondre

        2. Pour toute utilisation et rester crédible, il est important de spécifier qu’il s’agit d’un contrat datant de mai 2014.
          Les contrats évoluent avec le temps. On trouve ici et là sur le web des informations qui n’ont plus cours.
          Internet conserve tout 🙂

          Répondre

          1. Cela va de soi, oui, je préciserai bien sûr la date ! Edilivre semble avoir beaucoup modifié son site dernièrement, il est possible que le contrat bouge tout autant. Merci en tout cas pour ce que vous pourrez me fournir. 😉

            Répondre

      2. Effectivement, c’est bien un ‘copié/collé’ du contrat Edilivre. Et il n’est question, nulle part, de 100 exemplaires vendus.

        Répondre


  4. Bonjour, je suis éditée chez Edilivre (un livre sorti en juin et un autre qui sortira en septembre) et je peux témoigner de plusieurs choses:
    1/ on ne débourse rien si on ne prend pas d’options
    2/Les droits d’auteurs sont versés la seconde année d’édition, si ils se montent à plus de 75€, si cette somme n’est pas atteinte, les droits d’auteur sont reportés l’année d’après
    3/ Aucune publicité n’est faite sur le site concernant le livre si on a pas pris d’options, c’est à nous de nous débrouiller pour faire connaître le livre.
    3/ Si on commande son livre (et on paye TOUS ses livres) on a une réduction de 10% en tant qu’auteur MAIS (et c’est là une belle arnaque) les frais de port sont faramineux. (plus de 5€ pour 1 seul livre en écopli, alors que si on commande chez amazon.fr par exemple, son propre livre, on le paye plein tarif, mais les frais de port sont de moitié (2,99€ alors que le vendeur reste Edilivre).
    J’ai demandé des explications à Edilivre sur le fait qu’ils prennent 2 fois plus cher en frais de port si on commande sur leur site et à ce jour, après 3 mails envoyés, je n’ai toujours pas reçu de réponse (1 mois et demi que j’attend, on me répond qu’on va me répondre et on ne me répond pas).
    De plus, lorsqu’on commande son propre livre sur le site, les livres ne sont pas comptabilisés pour les droits d’auteur, alors que si on passe par amazon.fr (par exemple) on reçoit 10% de droit d’auteur. Au final, c’est plus intéressant de commander son propre livre en passant par d’autres sites, ce qui est ubuesque!!!!!

    En conclusion:

    On reçoit 70% de droit d’auteur sur la vente des livres numériques.
    On reçoit 20% de droits d’auteur sur la vente des livres papiers, uniquement si l’achat n’est pas fait par nous-même, et uniquement si il est fait sur le site d’Edilivre
    On reçoit 10% de droits d’auteur sir la vente se fait sur amazon.fr, fnac.fr etc…..
    Les frais de ports sont 2 fois plus importants si on commande sur le site Edilivre
    Concernant les échanges avec Edilivre:
    1/ ils téléphonent pour un premier contact après réception du contrat
    2/ Ils envoient un mail à chaque étape de l’édition
    3/ La BAT est envoyé à peu près 2 mois après la réception du contrat
    4/ Si on a pas pris d’options,il faut être sûr de son manuscrit, car les fautes et autres erreurs restent sur le livre papier (il y a des bouquins bourrés de fautes d’orthographe, pas très reluisant, mais le contrat est clair sur ce point, aux auteurs à se lire, relire, rerelire et se corriger, donc aucune arnaque de ce côté là!)
    5/ Ils sont malheureusement moins prompts à régler les problèmes, en tout cas en ce qui me concerne, ils n’ont pas répondu à mes questions pourtant légitimes, et ça, ce n’est pas très correct!!)

    Pour terminer, vous allez me dire: pourquoi se faire éditer par Edilivre alors?
    Je vous répondrai:

    1/ parce que cela coûte encore plus cher d’envoyer son manuscrit en x exemplaires à des tas de maisons d’éditions qui ne vous répondront même pas
    2/ Parce qu’il ne faut pas se leurrer: même si votre livre est bon, peu de maisons d’édition prendront le risque de vous éditer
    3/ Parce que le livre, sans aucune option niveau couverture, et donc, avec une couverture standard, est d’une excellente qualité (ce qui est pour moi essentiel

    Quant à gagner de l’argent et devenir célèbre, dans une autre vie peut-être 😉

    Répondre

    1. Merci pour ce retour très complet, Domie !

      En ce qui concerne les frais de port, j’ai peur qu’il n’y ait pas grand-chose à y faire : Amazon est une très grosse entreprise, qui fait tant de livraisons par jour qu’ils ont négocié d’excellents tarifs avec les services de livraison. Les plus petites boîtes luttent difficilement. En revanche ce ne devrait en effet pas être à moi de vous renseigner, mais à eux. Il est décevant qu’ils ne gardent pas un meilleur contact avec leurs auteurs.

      Ensuite, je déduis de vos propos que ces « 10% de réduction » quand un auteur commande son propre livre sur la plateforme Edilivre correspondent en fait strictement aux droits d’auteur, qu’ils ne vous facturent pas et donc ne vous versent pas… On ne peut pas franchement appeler ça une réduction !

      Mais vu vos points de mécontentement et puisque vous n’utilisez aucune option payante, je me demande si vous ne seriez pas mieux lotie chez un imprimeur à la demande comme Lulu.com. C’est la solution que j’ai moi-même choisi pour publier mes livres. Les frais de livraison ne sont pas meilleurs, mais les livres sont significativement moins chers, surtout que c’est vous qui décidez du montant des droits d’auteur et donc du prix final. Mais en contrepartie, il faut vous occuper de la couverture (que vous pouvez du coup personnaliser à votre gré) et de la mise en page. Cela vaut peut-être le coup que vous vous renseigniez.

      Accepteriez-vous que je reprenne votre témoignage dans un article futur ?

      Répondre

      1. A propos des frais de port d’amazon.fr; ils pratiquent le tarif normal. Et en ce qui concerne mon livre, ce ne sont pas eux les vendeurs mais Edilivre, c’est donc Edilivre qui envoie le livre, et je suppose qu’ils s’alignent sur les frais de port d’amazon.
        Je constate qu’en commandant sur leur propre site, les frais de port explosent, pourquoi? Je n’ai pas de réponse (pour l’instant)

        A part Lulu, il y a aussi thebookedition, mais la qualité du livre n’a rien à voir avec Edilivre et pour rester objective je répète ce que j’ai dit plus haut: les livres édités par Edilivre avec une couverture standard sont d’excellente qualité. Sur ce point je suis vraiment très satisfaite.

        Je ne sais pas ce que ça donne chez Lulu, mais pour thebookedition la qualité est bien moindre (couverture, pages, police etc…)

        Concernant Edilivre, je ne peux parler que de mon expérience personnelle (une nouvelle sélectionnée au concours « 48 heures pour écrire et qui a été éditée dans un volume comprenant les 100 nouvelles arrivées en tête, un livre publié en juin et un prochain livre qui sortira en septembre) Ce que je leur reproche, c’est l’impression qu’ils me donnent d’éviter de régler les problèmes en faisant l’autruche, et ça , cela ne me plait pas du tout!
        Par contre, pour l’édition du livre, c’est parfait, pour le reste, ils sont très clairs dans le contrat qu’ils nous font signer, tout est expliqué noir sur blanc, mais certaines tournures de phrase ne sont pas vraiment explicites. Un exemple:
        les droits d’auteur sont versés à partir de 75€ l’année suivant la parution, si on n’atteint pas cette somme, la somme est reportée sur l’année suivante … Il ne précise pas ce qui se passe si la somme n’est jamais atteinte (si on reste à 50€, que font-ils de cette somme?????)

        Vous pouvez utiliser mon témoignage pour un de vos articles

        Répondre

        1. Ah, je ne me plains pour l’instant pas de la qualité de Lulu, mais n’ayant jamais tenu un livre d’Edilivre entre les mains, je ne peux pas comparer. Ce serait en effet un bon point pour eux.

          Dommage que pour le reste, ils communiquent aussi peu. C’est un peu trop facile de rogner sur la satisfaction client… Ce qui va de paire d’ailleurs avec les zones floues du contrat, qui ont 99% de chance de ne pas jouer en faveur de l’auteur avec une entreprise aussi peu coopérative (et donc je parierais que les 50€ ne seront jamais versés, malheureusement…).

          En tout cas merci, ce sont des renseignements très intéressants. 😉

          Répondre

  5. Si je commande mon dernier ouvrage, « Alice au cent merveilles », à Edilivre directement, pour 10 exemplaires ça me coûterait 153,01€ + 17,59€ de port (total : 170,60€), pour un livre vendu 17€ en librairie avec 15 jours d’attente (l’expérience) : donc, alors, pas de droits d’auteur direct de chez Edilivre ; 10 exemplaires commandés à mon libraire du coin = 170€ ET je reçois 10% de droits d’auteur… Quelle chose ne gaze pas !!! Et à moi de faire ma promo ! Leurs « pack » sont à des prix exorbitant ! Un auteur « normal » perd de l’argent avec Edilivre, mais on peut aimer ça !…

    Répondre

    1. Merci pour votre témoignage, il semble en effet que les prix d’Edilivre pour leurs auteurs soient très peu adaptés… Je vais écrire un nouvel article prenant en compte vos remarques et ceux d’autres commentateurs, histoire que les curieux sachent à quoi s’en tenir. Edilivre semble surfer sur la vague sans faire beaucoup d’efforts pour se rendre attractif… Ils finiront par s’en mordre les doigts !

      Répondre

  6. (Tiens, quand on est énervé, on oublie facilement un s ou même d’autres fautes…)

    Répondre

  7. Bonjour,

    Moi j’ai été éditée chez Edilivre il y a un an pour mon premier roman et j’ai proposé un nouveau manuscrit le mois dernier.

    Pour moi, l’expérience de l’édition s’est bien passée. Je ne connaissais rien à ce milieu et j’ai contacté les responsables de la promotion pour avoir des informations. Ils ont été très clairs sur ce qu’ils faisaient et sur ce qu’ils ne faisaient pas, sur les procédures, etc de façon à ce que je mette à profit tous leurs services gratuits, sans débourser d’argent de ma poche.

    J’ai conservé la couverture standard et j’ai fait ma promotion par moi-même, mais ils ont encadré mes démarches (salons, envoie d’ouvrages numériques aux journalistes, dédicaces, outils promotionnels, contact, etc).

    Je suis contente de cette relation, ceux que j’ai contacté étaient patients, à l’écoute et essayaient de m’aider au maximum et finalement, mon premier roman s’est très bien vendu et j’ai bon espoir pour le second.

    Peut être que cela aurait été différent si j’étais restée passive mais j’ai pris les choses en main et je leur ai demandé de m’apporter toutes les informations.

    Bien sûr, je n’attends pas d’eux qu’ils vendent partout mon ouvrage, ils en ont beaucoup trop, mais ils m’ont soutenue et c’est ce dont j’avais besoin.

    Peut être qu’il faut se renseigner, essayer de comprendre le système et l’utiliser, plutôt que de s’opposer à lui.

    Enfin, c’est mon avis et mon expérience.

    Répondre

    1. pouvez vous m’éclairez d’avantage sur édilivre, j’ai reçu un contrat, pour ma petite histoire.

      Répondre

    2. Bonjour Marie, merci pour votre retour sur Edilivre. Il est intéressant de recevoir un avis plus positif sur cette entreprise. J’espère que votre expérience chez eux se poursuivra sous ces bons auspices.

      Répondre

    3. bonjour, je suis contente de lire enfin quelque chose de positif sur édilivre. je viens de signer un contrat chez eux et je lis depuis beaucoup de propos décourageants… ma question est : avez vous opté pour leurs options payantes? est-ce la raison selon vous de la réussite de votre livre?
      merci.

      Répondre

  8. ils m’ont envoyer un contrat aujourd’hui. j’hésite un peu. car il y a certaine chose qui me semble bizarre. j’étais très heureuse de recevoir ce message mais maintenant je me méfit. surtout que mon manuscrit ne posséde que 3 pages.
    que me conseillez vous?

    Répondre

    1. Je ne suis pas une professionnelle du milieu, Lysung, mais je pense que vous avez raison de vous méfier. Un manuscrit de 3 pages me semble beaucoup trop court pour être imprimé et vendu par le moindre éditeur, que ce soit une maison d’édition classique ou une société comme Edilivre. J’ignore quels échanges vous avez eus avec eux, mais il est possible qu’ils n’aient pas réalisé que votre œuvre était aussi courte. Je vous encouragerais à leur poser directement la question, et à leur demander ce qu’ils vous proposent exactement comme offre. Puisqu’Edilivre n’est pas une « vraie » maison d’édition, ses clients sont les auteurs : ils ont tout intérêt à répondre à la moindre de vos interrogations.

      Répondre

      1. Ils éditent en effet les nouvelles de 3 pages Woods police Times 12 en les transformant en un petit livret d’une dizaine de pages.

        Répondre

  9. bonjour, pour les personnes intéressées, je signale que j’ai créé avec mon association LE PARC, une collection qui regroupe des auto-éditeurs, je leur propose de belles éditions, et des vrais lots de livres dont ils disposent à des prix imbattables en payant directement l’imprimeur qui fait des prix minimum pour avoir la clientèle de notre « Collection »
    Par ailleurs Le Parc assure la promotion des livres .
    Il ne demande pour lui que 10% des ouvrages imprimés.
    Allez voir mon site http://collectionleparc.123siteweb.fr/

    Répondre

    1. Je suis en train de lire tous les commentaires relatifs à Edilivre et je regrette déjà d’avoir signé mon contrat pour mon livre de contes. Vos avis à tous sont très intéressants, j’aurais dû les lire avant de m’engager. J’ai commencé à m’inquiéter lorsque j’ai aperçu son prix, 22€ pour 180 pages… fichtre !!! Il y a aussi des pages blanches et quelques illustrations que j’ai dessinées, pour un livre/jeunesse c’est quand même mieux. Je leur ai exprimé mon mécontentement, mais c’est normal m’a-t-on répondu… Alors, il faudrait leur poser une seule question : Ça sert à quoi de perdre son temps à éditer un livre qui ne se vendra JAMAIS ? Ne vaut-il pas mieux adopter des prix raisonnables, pour s’aligner, et au moins, récolter un peu d’argent, qui malgré tout encourage l’auteur à persévérer.
      Mon livre est « 3 Merveilleux Contes de Noël », il englobe 3 histoires, c’est pour cela qu’il est « lourd ». Hélas, un deuxième est en préparation, j’attends le BAT, donc je vais subir encore une fois une grande déception… j’attends son prix de vente sur mon pied de guerre. Heureusement, je n’ai pas envoyé mes autres livres… hi ! hi ! hi ! car j’ai écrit « les aventures de Cibelle » qui sont une série de 8 romans. Le 1er tome, c’est celui dont j’attend le BAT, mais les 7 autres m’appartiennent encore. Donc je vais faire un petit tour chez vous, « l’association Le Parc », peut-être qu’on travaillera ensemble ?. Je ne veux pas encore me faire avoir par Edilivre. En attendant, je vais étudier toutes les propositions. Merci à vous tous de m’avoir éclairée.

      Répondre

Répondre à Dragon à Plumes Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.